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CONFERENCE PROJECTION RENCONTRE SIGNATURE YEMEN et hommage à Théodore Monod Jeudi 2 décembre 2021 Mairie du 7 ème arr.t PARIS

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Situation au Yémen : 12 MARS 2021 - N° 1221 INTERNATIONAL Yémen, la terrible agonie de « l’Arabie heureuse »

Le Yémen, cœur de l’antique « Arabie heureuse » vantée par les Grecs et les Romains, est en proie au triple fléau de la guerre, de la Covid et de la famine. Le pays est déchiré par une guerre tribale et confessionnelle depuis l’été 2014. Ce n’est pas seulement une guerre intestine mais un affrontement militaire international où s’opposent principalement l’Arabie saoudite et l’Iran. Le conflit, qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés, plonge le pays dans la pire crise sanitaire au monde selon l’ONU. Plus de 16 millions de Yéménites, soit plus de la moitié de la population (29 millions), seraient menacés par la famine et le manque de soins.

La guerre connaît ces jours-ci un regain d’intensité. Les rebelles Houthis (chiites soutenus pas l’Iran) sont passés à l’offensive contre la ville pétrolière de Marib, dernier bastion du nord du Yémen des forces loyalistes (sunnites, soutenues par l’Arabie Saoudite où s’est réfugié le gouvernement yéménite chassé de sa capitale, Sanaa). Les rebelles ont couplé leur offensive avec une recrudescence d’attaques de drones et de missiles contre le royaume saoudien. L’Arabie saoudite alliée aux Émirats arabes unis (avec, jusqu’à ces derniers temps, le soutien militaire des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France) a répliqué en reprenant des frappes aériennes contre Sanaa, la capitale du Yémen aux main des Houthis, le dimanche 7 mars.

Cette recrudescence des combats intervient alors que l’administration américaine de Joe Biden a retiré les Houthis de la liste des « organisations terroristes ». Officiellement, le but serait de ne pas entraver l’acheminement de l’aide humanitaire au Yémen mais ce pourrait bien aussi être un gage de bonne volonté envoyé aux Iraniens afin de reprendre avec eux les négociations sur le nucléaire rompues par Donald Trump. Le gouvernement américain a décidé de mettre fin à son aide militaire à la coalition arabe contre le Yémen, tout en réaffirmant son soutien à Ryad dans la défense de son territoire, et en exhortant les Houthis à la désescalade. « Nous renforçons nos efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre au Yémen, une guerre qui a créé une catastrophe humanitaire et stratégique », avait déclaré Joe Biden, lors de son premier discours de politique étrangère au département d’État, le 4 février. Il semble avoir prêché dans le désert… Quant à la conférence des donateurs réunis le lundi 1er mars pour secourir la population yéménite, elle n’a pas atteint la moitié des dons espérés par l’ONU (1,7 milliard de dollars, au lieu des 3,8 milliards attendus).

Marib, située à 120 kilomètres à l’est de Sanaa, est peuplée de 2 millions d’habitants dont des centaines de milliers de déplacés. Vont-ils pouvoir fuir les combats ? Ce n’est pas seulement cette ville, mais toute la province, riche en pétrole et en gaz, que les insurgés ont entrepris de conquérir. Leur victoire constituerait un tournant dans cette guerre de presque 7 ans, un succès pour l’Iran, et un échec cuisant pour l’Arabie saoudite – dont l’armée fait piètre figure depuis son entrée dans le conflit malgré les moyens financiers et les armes sophistiquées dont elle dispose. Il est vrai que l’Iran ne s’est pas montrée avare en armements envers ses alliés outhis, y compris en missiles balistiques, comme l’ont appris à leurs dépens les Saoudiens, traumatisés et humiliés par des attaques surprises contre des installations pétrolières sur leur sol.

Philippe Oswald


Samedi 14 septembre 2019 – 10 h/13 h Autour du Yémen et de l’Ethiopie

10 h 15 : Projection exceptionnelle du film : « Le vieil Homme et la fleur » La dernière mission de Théodore Monod au Yémen avec José-Marie Bel (1995).

11h15/12h45 : trois auteurs présentent leurs ouvrages. Rencontre, débat, signatures…

- José-Marie BEL, Au Yémen avec Théodore Monod. Ginkgo ed.
- Gérard GEIST, Moi, Jeronimo Lobo, Ed. l’Harmattan.
- François PACHE, Ethiopie, d’une présence à l’autre, Ed. CL.


Yemen... Aden... quelques nouvelles : Cinq ans de guerre qui meurtrie son peuple et bouleverse une grande partie du pays (sauf Hadramawt et Socotra...) et à Aden des tentatives séparatistes... l’échiquier yéménite bousculé sans cesse par des intérets étrangers ne cesse de s’enliser... Lire quelques lignes du Monde (que nous remercions, tout comme Jean-Philippe Remy, journaliste que nous connaissons et avons soutenu). > La tension est tombée d’un cran supplémentaire, samedi 17 août 2019, à Aden, dans le sud du Yémen, avec le début du retrait des séparatistes de positions prises aux forces gouvernementales yéménite. Les combattants affiliés aux séparatistes sont partis sous la pression conjuguée de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, soucieux de ressouder leur alliance face aux rebelles houthistes.

Les sièges du gouvernement, du Conseil suprême de la justice et de la banque centrale ainsi que l’hôpital d’Aden ont ainsi été évacués par les séparatistes, selon le ministre de l’information du gouvernement internationalement reconnu, Mouammar Al-Iryani, qui s’est exprimé sur Twitter. Les préparatifs sont en cours pour un retrait des séparatistes du siège du ministère de l’intérieur et de la raffinerie d’Aden, a ajouté M. Iryani.

L’alliance au Yémen entre l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis a été mise à mal par les combats la semaine passée entre les forces gouvernementales, soutenues par Riyad, et les forces séparatistes, soutenues par Abou Dhabi. Ces dernières, relevant du Conseil de transition du sud (STC), appelées « cordon de sécurité », sont armées et encadrées par les Emirats. Elles avaient pris le dessus sur les troupes fidèles au président yéménite Abdrabbo Mansour Hadi, soutenu par l’Arabie saoudite.

La coalition rappelle ses priorités Les combats ont fait au moins 40 morts et 260 blessés en quatre jours et se sont soldés par une déroute des forces de M. Hadi, dont le gouvernement a crié au coup d’Etat. Les analystes ont vu dans ce combat fratricide la preuve de failles au sein de la coalition et de divergences entre ses principaux membres. Si, au Yémen, l’Arabie saoudite semble soucieuse de se protéger contre les rebelles houthistes, soutenus par l’Iran, les Emirats apparaissent avant tout vouloir étendre leur influence dans le golfe d’Aden et au-delà, autour du détroit stratégique de Bab el-Mandeb.

Mais la rencontre au sommet, lundi, entre le roi Salmane et l’homme fort d’Abou Dhabi, le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohammed Ben Zayed, s’est soldée par des appels au calme et au dialogue. Les deux pays ont rappelé que l’objectif principal au Yémen était de contrer l’influence de l’Iran, qui s’exerce selon eux par le biais des houthistes. Ces rebelles tiennent la capitale Sanaa depuis 2014 et ont étendu leur influence à de larges portions du nord du pays.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Yémen : des fissures dans le front antihouthistes Dans son communiqué de samedi annonçant l’amorce du retrait des séparatistes, la coalition a rappelé le même objectif, appelant à « unir les forces pour faire échouer le plan destructeur de l’Iran au Yémen » et à ne pas « donner l’occasion aux organisations terroristes de s’attaquer à l’Etat yéménite ». Cette annonce intervient suite à l’arrivée à Aden, jeudi, d’une délégation militaire saoudo-émiratie, venue pour tenter de désamorcer la situation extrêmement tendue dans cette grande ville portuaire du sud du Yémen, siège provisoire du gouvernement.

Ressentiment au Sud contre le Nord A Aden, des véhicules militaires saoudiens et émiratis ont été déployés pour protéger les sièges du gouvernement, du Conseil suprême de la justice et de la banque centrale mais les forces du STC continuaient de tenir des positions proches selon l’Agence France-Presse. Le palais présidentiel est également passé sous protection de forces saoudiennes. De nombreux autres bâtiments d’Aden, notamment des positions militaires, restent par ailleurs sous le contrôle des séparatistes.

En janvier 2018, des affrontements meurtriers avaient déjà opposé les forces séparatistes aux unités pro-Hadi. Ils avaient pris fin après une intervention concertée de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. Le Yémen du Sud était un Etat indépendant jusqu’à son union avec le nord en 1990. Dans le Sud, existe toujours un fort ressentiment contre les Yéménites originaires du Nord, accusés d’avoir imposé par la force l’unification du pays.

Commentant la situation à Aden, le chef des rebelles, Abdelmalek Al-Houthi, a condamné dans un même mouvement le STC, le gouvernement du président Hadi et le parti islamiste al-Islah. « Toutes ces forces se sont alignées avec les agresseurs », a-t-il déclaré dans un discours diffusé samedi par la télévision Al-Massirah, contrôlée par les houthistes. Il a par ailleurs justifié l’attaque de drone, samedi, contre un gisement pétrolier dans l’est de l’Arabie, évoquant « une riposte légitime face à l’agression saoudienne ».


Le YEMEN est à Paris... jusqu’au 26 avril 2019 Ouvert tous les jours sauf le lundi et les 29, 30 et 31 mars, de 14h30 à 18h30 et sur rendez-vous. Plus de 250 objets, maquettes, documents, photographies, livres anciens, aquarelles, etc... Avec la participation de Maria Turchenkova.

https://www.youtube.com/watch?v=bla...

Bientôt EDENIA à ANGERS... 30 et 31 mars... https://edeniaexpo.wordpress.com/


Addis Abeba, Ethiopie, à LOUVRE, Grand Hôtel, le samedi 26 janvier 2019 à 18 heures. Conférence, débat, rencontre, signature... autour de l’extraordinaire aventure du Sieur Jacques-Charles Poncet, médecin français partant du Caire pour aller soigner la cour de l’Empereur à Gondar, en Abyssinie, sous Louis XIV, allant ensuite rencontrer le roi Soleil à Paris et le Pape Clément XI à Rome... pour finir sa vie à Ispahan en passant par l’Arabie et le Yémen... Une conférence exceptionnelle de José-Marie BEL. Suivie de la présentation du livre KEBRA NEGAST, traduction de Samuel Mahler aux éditions Reine de Saba.


YEMEN, Yémen, plus que jamais !!! Bienvenue le 5 novembre 2018 à l’Ambassade du Yémen à Paris, exposition de JOSE MARIE BEL, YEMEN passionnément. Entrée libre, puis exposition du 6 novembre au 7 décembre.

voir article complet du NEW YORK TIMES : Yemen’s Humanitarian Crisis : How to Help Image A child suffering from Malnutrition at a UNICEF run mobile clinic in Aslam, Yemen.CreditCreditTyler Hicks/The New York Times

By Aodhan Beirne

Oct. 27, 2018

The unsettling images of emaciated children staring up from hospital beds drew strong reaction from readers this week when The New York Times published “The Tragedy of Saudi Arabia’s War,” an interactive article documenting the catastrophic effects of the civil war in Yemen.

Three years of fighting between Saudi-backed government forces and Houthi rebels have created the world’s worst humanitarian crisis. Yemen, the region’s poorest nation even before the war, now faces potential famine. The United Nations warned this week that half its population may soon rely entirely on humanitarian aid to survive.

Though Saudi-backed forces have used blockades to keep humanitarian aid from reaching areas controlled by the Houthis, some aid groups have still managed to work in country.

Here are some ways people can help.

• Unicef works with local authorities and nongovernmental organizations to provide emergency relief for children, and has operations in every governorate in Yemen. It provides health screenings, vaccines, malnutrition treatment, water and school supplies.

• Doctors Without Borders operates in 13 hospitals and health centers in the country. It also provides support to 20 public health programs throughout Yemen, where half of the medical facilities have closed because of the conflict. It operates in areas held by the Houthis.

• Save the Children provides education and safe places for children. Up to 75 percent of schools in some areas of Yemen have been destroyed, according to the organization, which trains teachers and creates temporary learning spaces. Save the Children also provides cash and vouchers for food.

• The International Rescue Committee provides medical training, supplies and drugs to hospitals. The organization says it has reached more than a quarter million people in Yemen with health, nutrition, water and sanitation services.

Charity Navigator, a nonprofit watchdog group, has highly rated the following smaller aid organizations based on a number of criteria including accountability and transparency :

• Baitulmaal AHED provides food, clothing and medical supplies.

• Islamic Relief USA delivers food, clothing and medical supplies and provides health screening, farming support and business training.

• And the Zakat Foundation of America works through partnerships to provide food and water. The organization has also helped fund and train hundreds of local farmers.

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The Tragedy of Saudi Arabia’s War Oct. 26, 2018

Why We Are Publishing Haunting Photos of Emaciated Yemeni Children Oct. 26, 2018 Image Why We Are Publishing Haunting Photos of Emaciated Yemeni Children


CE JOUR à PARIS à l’Institut du Monde arabe... en marge de la conférence humanitaire privée (Huis Clos) à Paris du 27 juin 2018

Les Rendez-vous de l’actualité Yémen : quels sont les enjeux de la bataille d’Hodeidah ?

28 juin 2018 à 19 h

Yémen : quels sont les enjeux de la bataille d’Hodeidah ?

Organisé par l’Institut du monde arabe en partenariat avec le Collège de France, l’AFP, Libération, Les Inrockuptibles et France Médias Monde, un rendez-vous incontournable pour décrypter l’actualité. La modération du débat est confiée à un spécialiste de l’information et de son traitement : Anthony Bellanger de France Inter.

En début de séance, pour introduire le sujet du jour et plonger le public dans sa réalité, l’AFP projette une série de photos issues de son fonds iconographique, en lien avec la thématique choisie. Avec : Laurent Bonnefoy, Chargé de recherche au CNRS, affecté au CERI/Sciences Po

Chargé de recherche au CNRS, affecté au CERI/Sciences Po, Laurent Bonnefoy, est politiste et arabisant, spécialiste des mouvements islamistes dans la péninsule Arabique contemporaine. Chercheur associé au Centre français d’archéologie et de sciences sociales de Sanaa (CEFAS) où il a séjourné un total de quatre années entre 2001 et 2009, il a été chercheur à l’Institut français du Proche-Orient (Ifpo) et responsable de son antenne palestinienne de 2010 à 2012. Il est notamment l’auteur de Salafism in Yemen. Transnationalism and Religious Identity et a récemment publié Le Yémen : de l’Arabie heureuse à la guerre (Fayard).

Hélène Thiollet est chargée de recherche au CNRS au CERI et enseignante à Sciences Po. Elle a coordonné le programme MobGlob financé par l’Agence Nationale pour la Recherche sur la mobilité globale et la gouvernance des migrations, avec Catherine Wihtol de Wenden.

Hélène Thiollet est spécialiste des politiques migratoires dans les pays dits du Sud, et plus particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique sub-saharienne. Elle a dirigé deux ouvrages, Migrations en Méditerranée ; Migrants, migrations : 50 questions pour vous faire votre opinion et Migrations en Méditerranée. Elle également l’auteure de nombreux articles sur les migrations et la politique internationale au Yémen, en Arabie saoudite, dans la corne de l’Afrique.

Linda Al Obahi est diplômée de l’École nationale d’administration, du CELSA et de Sciences Po Strasbourg. Elle a effectué de nombreuses missions au sein d’ONG, dont notamment Médecins du Monde en 2011 et le bureau de Rabat de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés en 2016.

Très impliquée sur la question du Yémen dont elle est originaire, elle a assuré la coordination entre les autorités yéménites et la société civile en 2012. Elle a également été conseillère politique de l’ambassade de France au Yémen, pour le projet FEI d’appui à la rédaction de la nouvelle constitution de 2013 à 2016. En 2015, elle a reçu la médaille d’Honneur du Ministère des Affaires étrangères et du développement international, pour des actes de courage et de dévouement accomplis au service de la France.

Animé par :

Anthony Bellanger, éditorialiste sur France Inter Journaliste, éditorialiste, historien, il est notamment chroniqueur éditorialiste international aux Inrocks et à France Inter.


ERYTHREE ETHIOPIE : un rêve de PAIX et d’ouverture des frontières... (avec aussi DJIBOUTI ...)... Si c’est un pas, c’est un pas de géant. Le président érythréen, Issayas Afeworki, a annoncé, mercredi 20 juin, qu’à Asmara aussi l’idée de discuter les termes d’une paix avec l’Ethiopie avait fait son chemin. Une délégation érythréenne se rendra donc dans les prochains jours à Addis-Abeba « pour évaluer directement et en profondeur les développements actuels et pour établir un plan en vue d’une action continue à l’avenir ». C’est-à-dire, en clair, répondre à l’offre faite le 5 mai par le nouveau premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, d’appliquer dans sa totalité l’accord d’Alger signé à la fin de la guerre entre Asmara et Addis (1998-2000).

Pendant dix-huit ans a régné entre l’Ethiopie et l’Erythrée un état baptisé, faute de mieux, « ni paix ni guerre », qui a considérablement handicapé le développement des deux pays et perturbé leurs voisins, en raison de pratiques s’apparentant à une forme de guerre froide, à travers le soutien à des groupes armés dans les pays de la région, ou un appui à leurs opposants respectifs, parfois de façon militaire. Cette tension de presque deux décennies a été traversée par des bouffées de violence, notamment lors d’incidents le long de la frontière, demeurée litigieuse malgré les indications de délimitation proposées par une commission indépendante à la demande des belligérants dans le cadre des accords d’Alger.

La délégation érythréenne qui se rendra à Addis-Abeba ne va ni faire la paix, ni délimiter la frontière. Elle aura pour mission de préparer le voyage hautement symbolique du premier ministre, Abiy Ahmed, à Asmara. Ensuite seulement pourront avoir lieu des gestes concrets, comme le retrait des troupes éthiopiennes de Badmé, le village où la guerre avait commencé, devenu point émotionnel national et qui doit être, selon les conclusions de la commission frontalière, concédé à l’Erythrée. Merci au Monde et à l’AFP


sur arte : encens, reine de saba dans le Dofâr...

https://www.arte.tv/fr/videos/078727-076-A/invitation-au-voyage/


ETHIOPIE, démission et risque de nouvelles tensions :

Au lendemain de la démission du premier ministre Hailemariam Desalegn, le gouvernement éthiopien a décrété, vendredi 16 février, l’état d’urgence avec effet immédiat, a rapporté la télévision publique. Il durera six mois, selon un post Facebook du Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF). Le dernier état d’urgence avait pris fin il y a seulement six mois – il avait été instauré entre octobre 2016 et août 2017.

« Afin d’être en mesure de protéger le système constitutionnel, l’instauration de l’état d’urgence est devenue nécessaire », a fait savoir le présentateur du journal de la télévision publique EBC, lisant un communiqué officiel du gouvernement.

Cela faisait plusieurs mois que la capitale, Addis-Abeba, bruissait de rumeurs sur une possible démission du premier ministre, affaibli par une crise politique marquée par des manifestations antigouvernementales sans précédent depuis un quart de siècle. Mais sa démission, jeudi, a malgré tout supris les observateurs, qui ne s’attendaient pas à une annonce aussi rapide. C’est en effet une première dans l’histoire récente du pays.

L’exécutif éthiopien, face à la colère populaire, avait récemment promis des réformes et entrepris la libération de centaines de prisonniers, dont des opposants de haut rang. Jeudi, M. Hailemariam a expliqué sa démission en assurant vouloir lui-même « faire partie de cette solution de réformes ».

Lire aussi : Addis-Abeba, capitale d’une Afrique qui se rêve unie

Quelle est l’origine des manifestations antigouvernementales ?

Le mouvement de protestation a débuté fin 2015 en région oromo (sud et ouest), la plus importante ethnie du pays, puis s’était étendu à d’autres régions, dont celle des Amhara (nord). Sa répression a fait au moins 940 morts, selon la Commission éthiopienne des droits de l’homme, liée au gouvernement. Le calme n’était revenu qu’avec l’instauration de l’état d’urgence, même si d’occasionnelles manifestations ont encore lieu.

Ces manifestations étaient avant tout l’expression d’une frustration des Oromo et des Amhara, face à ce qu’ils perçoivent comme une surreprésentation de la minorité des Tigréens au sein de l’EPRDF, qui règne sans partage depuis 1991, et plus largement une limitation des libertés individuelles et un déséquilibre dans le partage des richesses.

Et maintenant ?

La démission de M. Hailemariam doit encore être approuvée par le conseil de l’EPRDF et par le Parlement, une simple formalité a priori. M. Hailemariam devrait toutefois rester à son poste jusqu’à la nomination d’un successeur.

L’instauration de ce nouvel état d’urgence a pour but de prévenir d’éventuelles manifestations et affrontements ethniques, « mais il ne fera qu’empirer les choses s’il est interprété comme une intensification de la répression », estimait René Lefort, chercheur indépendant spécialiste de l’Ethiopie, à l’AFP. et remercie au Monde.


31 janvier 2018 : Aden risque de tomber...

Des forces séparatistes se sont emparées dimanche du siège transitoire du gouvernement yéménite à Aden (Sud), la deuxième ville du pays, après des affrontements meurtriers avec l’armée loyaliste qui compliquent encore davantage la recherche d’une solution. Le Yémen du Sud était un État indépendant avant sa fusion avec le Nord en 1990, et le mouvement séparatiste est resté très puissant. Depuis qu’il a été chassé en 2015 de la capitale Sanaa par les rebelles houthis soutenus par l’Iran, le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi a pour sa part établi sa capitale « provisoire » à Aden. Mais il y est contesté depuis des mois par le mouvement sudiste.

L’ancien gouverneur d’Aden Aidarous al-Zoubaidi, limogé en avril 2017 par Abd Rabbo Mansour Hadi Hadi, a en effet annoncé en mai 2017 la mise en place d’un Conseil de transition du Sud, placé sous sa présidence pour « diriger les provinces du Sud et les représenter à l’intérieur et à l’extérieur » du pays. Et les tensions entre les deux parties se sont récemment aggravées : il y a une semaine, le Conseil de transition du Sud a publié une déclaration demandant « des changements [...] dans le gouvernement » et donnant à Hadi « une semaine » pour les mettre en œuvre. Cet ultimatum, au terme duquel le Conseil avait menacé d’organiser un sit-in pour « chasser le gouvernement », a expiré dimanche matin. Au moins 15 morts

Malgré la présence de forces de la coalition sous commandement saoudien – qui intervient au Yémen depuis près de trois ans en soutien au gouvernement Hadi –, des incidents ont éclaté lorsque des unités de l’armée loyaliste ont tenté d’empêcher des séparatistes d’entrer dans la ville, selon des sources sécuritaires. Ces combats ont fait au moins 15 morts et 33 blessés, d’après ces mêmes sources. Au moins 9 civils figurent parmi les victimes, ont précisé des sources médicales.

Le président du Yémen a finalement ordonné à toutes ses unités militaires de « cesser le feu immédiatement ». Sur instruction du président Abd Rabbo Mansour Hadi, « toutes les forces doivent retourner à leurs bases et évacuer des positions occupées ce matin », a dit le Premier ministre Ahmed ben Dagher dans un communiqué. Ahmed ben Dagher a aussi dénoncé un « coup de force » séparatiste et demandé à la coalition arabe emmenée par Riyad d’intervenir pour éviter le chaos. « Ici, à Aden, un coup de force est en cours contre [l’autorité] légitime », a dit Ahmed ben Dagher. « Nous espérons et attendons que les Émirats arabes unis et tous les membres de la coalition [arabe intervenant au Yémen] s’occupent de cette crise qui se dirige vers une confrontation militaire totale. C’est la condition pour sauver la situation », a-t-il ajouté. Les Émirats, qui font effectivement partie de la coalition arabe, ont entraîné et soutiennent une force appelée « Ceinture de sécurité » dans le Sud. Or, cette force soutient le Conseil de transition de Aidarous al-Zoubaidi. Ville paralysée

Dans l’après-midi, des affrontements à l’arme lourde se poursuivaient dans plusieurs quartiers d’Aden, où écoles et magasins ont fermé dès les premières heures de la matinée, selon des habitants. L’aéroport a aussi été fermé et la ville semblait totalement paralysée. Dès samedi soir, la coalition arabe avait, dans un communiqué publié à Riyad, exprimé son inquiétude et appelé au « calme » et à la « retenue ». Elle avait souligné l’importance pour les différents groupes politiques yéménites de « tenir compte de leur responsabilité nationale » pour achever ensemble la « libération » du Yémen et la « défaite des miliciens houthis iraniens ». La coalition avait précisé qu’elle suivait de près la situation « dans la capitale provisoire (Aden) et le débat dans les médias à propos de demandes pour corriger certains déséquilibres » dans la politique du gouvernement Hadi, une allusion aux récentes demandes du conseil sudiste d’Aidarous al-Zoubaidi. La coalition avait enfin appelé les parties en conflit dans le Sud à adhérer au « dialogue » et à éviter la « division » qui « mine les institutions de l’État ».

Le camp rebelle, qui contrôle Sanaa et le nord du Yémen, avait lui-même connu des divisions et des affrontements en décembre lorsque les houthis avaient tué leur allié l’ex-président Ali Abdallah Saleh, et évincé ses forces de la capitale. La guerre au Yémen a fait plus de 9 200 morts et près de 53 000 blessés depuis mars 2015 et aucune solution n’est en vue. Selon l’ONU, le Yémen est le théâtre de « la pire crise humanitaire du monde » avec des risques de famine à grande échelle.


Lundi 4 décembre 2017 ! 16 h : l’ancien Président Ali Abdallah Saleh, jadis débarqué du pouvoir est tué ce jour, quelques heures suite à son retrait de ralliement aux Houtis, révolutionnaires du Nord soutenu par l’Iran. Les Houtis sont les revanchards contre Saleh. Dès ce jour, avec cet événement majeur concernant le Yémen, les "jeux" vont considérablement changer dans les heures, jours et mois à venir... Message du même jour à 9 h, 04/12/17 Qu’en est-il du Yémen en cette fin d’année 2017 ? Alors qu’en face à Djibouti le camp de réfugiers à Obock vient d’accueillir une équipe de journaliste et cinéastes danois et que nombre de jeunes Yéménites attendent d’autres jours meilleurs dans le golfe d’Aden,... voici un revirement ce jour de l’ex-président Saleh... et peut-être, sans doute des changements radicaux du conflit qui ne cesse de creuser le malheur d’une population qui n’a jamais souhaiter cet enlisement et ces drames... à suivre dépêche APF/Le point que nous remercions ici :

Le basculement apparent de l’ex-président Ali Abdallah Saleh vers l’Arabie saoudite pourrait changer la donne au Yémen en guerre et isoler ses anciens alliés, les rebelles Houthis soutenus par l’Iran, selon des analystes.

La crise entre M. Saleh et les Houthis pour le contrôle des finances et le partage du pouvoir, aggravée par des soupçons de contacts secrets entre l’ex-président et Ryad, a dégénéré dans la capitale yéménite Sanaa qu’ils contrôlaient ensemble depuis plus de trois ans.

Des combats ont éclaté entre ces alliés, faisant des dizaines de morts de part et d’autre en cinq jours. Dans un coup de théâtre, M. Saleh s’est dit prêt, après cet épisode sanglant, à ouvrir "une nouvelle page" avec les Saoudiens qui étaient ses ennemis ces dernières années.

La dissolution de l’alliance rebelle, prévisible depuis sa naissance en raison notamment de divergences idéologiques, constitue un tournant dans le conflit yéménite mais pas forcément pour le meilleur, préviennent des analystes.

Pour les civils yéménites pris au piège de la guerre et déjà affectés par la pauvreté, la malnutrition et la maladie, la situation risque d’empirer.

"Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un tournant décisif, mais on ne sait pas où il conduira", déclare April Longley Alley, spécialiste du Yémen à l’International Crisis Group (ICG). "Des combats dans la capitale sont en cours et ils pourraient s’intensifier pour déboucher sur un conflit sanglant". Trahison M. Saleh laissait entendre depuis des mois qu’il n’était pas content du pouvoir croissant des Houthis qu’il a qualifiés à plusieurs reprises de "miliciens", suscitant leur colère.

Ces derniers, originaires du nord et ayant des liens avec l’Iran chiite, soupçonnaient l’ex-président d’avoir des contacts secrets avec l’Arabie saoudite, ennemi juré de Téhéran.

La méfiance grandissante entre les deux composantes de la rébellion est devenue publique en août lorsqu’elles se sont accusées de trahison sur fond d’accrochages à Sanaa.

Leurs liens se sont progressivement détériorés et l’alliance a volé en éclats mercredi après des combats pour le contrôle de la plus grande mosquée du Yémen à Sanaa.

L’ouverture samedi de M. Saleh vers l’Arabie saoudite a été saluée par Ryad et décriée par les Houthis avec des menaces de mort.

Des combats se poursuivaient lundi à Sanaa, faisant craindre l’ouverture d’un nouveau front dans le conflit yéménite qui a coûté la vie à des milliers de civils et abouti à "la pire crise humanitaire du monde", selon l’ONU.

Pourquoi ces brusques développements ? La rupture entre M. Saleh et les Houthis était "souhaitée" en Arabie saoudite, estime Laurent Bonnefoy, chercheur CNRS au Ceri/Sciences Po à Paris.

"Sans doute la volonté de Saleh d’en finir avec cette alliance a-t-elle été encouragée par Ryad qui a pu lui offrir des garanties politiques", analyse-t-il.

Selon Mme Alley, il est difficile de prédire qui remportera le bras de fer à Sanaa car cela dépendra de nombreux facteurs : la position des loyalistes vis-à-vis de M. Saleh, celle des tribus, ou encore les actions futures de la coalition menée par l’Arabie saoudite qui combattait l’alliance rebelle depuis mars 2015.

L’instinct de survie politique de M. Saleh, 75 ans, est légendaire. Il est resté à la tête du Yémen pendant 33 ans et a comparé l’exercice du pouvoir dans ce pays à la structure tribale à une "danse sur la tête de serpents".

M. Saleh, qui a commencé sa carrière militaire au bas de l’échelle, a été élu président du Yémen du Nord en 1978 et fut l’un des artisans en 1990 de l’unification avec le sud, longtemps socialiste.

Un document déclassifié de la CIA datant du 18 juin 1990 affirme que, même si l’union entre le nord et le sud du Yémen échoue, "Saleh conservera probablement son emprise sur le pouvoir".

Mais son hostilité envers les Houthis était notoire. Il a mené six guerres contre eux pendant sa présidence, alors que leur mouvement prenait de l’ampleur sur fond de discriminations exercées contre leur communauté zaïdite (une branche du chiisme).

L’ex-président n’est finalement parti qu’à contrecoeur en 2012 après une année de manifestations de rue, parfois sanglantes, dans le sillage du Printemps arabe et sous la pression des pays de la région.

Il a remis le pouvoir au vice-président d’alors, Abd Rabbo Mansour Hadi, mais n’a pas hésité deux ans plus tard, pour prendre sa revanche, à s’allier avec les Houthis, au grand dam des Saoudiens, qui les considère comme des "agents de l’Iran".

Selon des analystes, l’alliance entre M. Saleh et les Houthis n’était pas faite pour durer.

"Depuis le début de leur partenariat, les Houthis et Saleh étaient des alliés improbables et inconfortables, unis par des ennemis communs", mais ayant de "profondes divergences idéologiques et politiques", résume Mme Alley.

04/12/2017 10:10:23 - Dubaï (AFP) - © 2017 AFP


VOYAGE EXCEPTIONNEL EN ERYTHREE en janvier 2018 avec José-Marie BEL

ERYTHREE... voyage découverte et solidaire aux Erythréens...(quoi qu’on imagine ? un très beau pays et un peuple magnifique et rentrée de devises et de "bons échanges culturelles"ensemble), en janvier 2018 avec José-Marie BEL, il reste quelques places...

http://www.explo.com/voyage-erythre...

https://exploratorblog.com/2017/09/...

https://www.youtube.com/watch?v=asT...


Bonjour Dernier rendez-vous de la Saison ce jour, mercredi 12 juillet... entre 15 et 18 heures, à la Maison des Associations de Paris 7 (rue Amélie, voir programme ci-joint, entrée LIBRE), Conférence, rencontre et signature de José-Marie Bel sur les Routes de l’encens, Ethiopie, Arabie, Yémen), occasion de communiquer sur les situations tragiques de cette région (Yémen...). Dernière journée : demain le 13 juillet. Bienvenue... Prochaine rencontre, saison 17/18 : Forum à la Villette le dimanche 10 septembre. En attendant, bon défilé et vive Paris 2024 (pensons aux jeunes !).


ETHIOPIE à Paris 7 : 3 jours de juilllet 2017 exceptionnels ! Voici le programme des rencontres" l’Ethiopie s’invite dans le 7°"" qui auront lieu du 11 au 13 juillet prochain à la maison des associations du 7° arrondissement , angle de la rue Saint Dominique et Amélie Metro école militaire ou Latour Maubourg. Entrée libre. Cérémonie du café, Séances de signatures, carnets de voyages, livres, objets ethniques (1àh - 19 h).

Merci de le faire suivre à vos amis et contacts ....

Rencontres et conférences majeures :
- 11 juillet : à partir de 1’h30 : Des Sabéens aux Falashas »
- Film de Maurice DORES sur J Faitlovitch( avec l’auteur) ; Pr D. Friedman (CNRS EH ESS) Les enfants de la reine de SABA Conférence : Le micro-crédit : une aide précieuse au développement - M STROH OIKO CREDIT
- LES GROUPES DE FEMMES SHG EN ETHIOPIE A ORLUC-Tesfa

- 12 juillet : 14h30 : « Saveur et trésor d’Ethiopie : Le café » par André Plank (Terra Kahwa) 16 h : Conférence ET ECHANGES « Parfums d’encens, l’autre trésor d’Ethiopie » par José-Marie Bel

13 juillet : 14 h : Conférence RENCONTRE Une Coopération Vincennes Gondar La restauration du château Ras Ghimb de Gondar » R. Louvigne (Vincennes Ecole paysag Dubreuil Paris N .DETRY Architecte Lyon)
- 16 h : Historique des études éthiopiques en France, Défis géostratégique, démographique économique et politique d’un géant de l’Afrique » PrAlain GASCON (Inalco et univ Paris 8) Vincent Basuyau.

Avec le plaisir de nous retrouver pour ces réunions amicales et conviviales , dans un programme riche ,occasion de belles rencontres autour de L’ ETHIOPIE, pays d’ une richesse exceptionnelle confronté à de grands défis .


POUR TOUTE INSCRIPTION POUR L’Edition 2018 : nous contacter ds à présent, limite des inscriptions : 30 janvier 2018, merci.

Les Ateliers d’Artistes de Belleville présentent :

Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes de Belleville 28e édition

Vendredi 19, Samedi 20, Dimanche 21, Et lundi 22 mai 2017 de 14h à 20h

Entrez dans les coulisses de la création ! Pendant quatre journées exceptionnelles, nous vous invitons à pousser la porte de 120 ateliers d’artistes du quartier de Belleville, à la découverte des œuvres et à la rencontre des artistes et collectifs : peintres, sculpteurs, photographes, plasticiens, graveurs, céramistes, dessinateurs, sérigraphes… plus de 250 créateurs vous invitent à découvrir leur travail et leurs lieux de création !

La 28e édition se tiendra autour du thème « Lumière ! »et réservera de nombreuses surprises : invités,expositions spéciales, moments festifs, œuvres participatives, street-art… Soyez au rendez-vous !

Pour préparer votre parcours Présentation des artistes participants Plan des ateliers Plan-programme en version imprimable

Informations 01 73 74 12 63 13 / contact@ateliers-artistes-belleville.fr

Point d’accueil principal du public pendant l’événement : Galerie des AAB, 1 rue Picabia, 75020 Paris, (M°Couronnes)

à bientôt aux AAB !

Ateliers d’Artistes de Belleville 1 rue Francis Picabia 75020 Paris tél : +33 (0)1 73 74 27 67

www.ateliers-artistes-belleville.fr


HOMMAGE À REMY AUDOUIN (Mention sur ce site dans les "brèves" : rv au Père Lachaise le 1er octobre 2016. Nous citons l’article du CEFAS (avec nos remerciements) :

Les études yéménites sont en deuil. L’archéologue Rémy Audouin, qui a consacré une grande partie de sa vie à la redécouverte du passé yéménite, est décédé lundi 5 septembre à Nice. Il a commencé sa carrière d’archéologue en Afghanistan, avec Paul Bernard, à Aï Khanoum, puis est allé au Yémen à la demande de Jacqueline Pirenne, à la fin de l’année 1974, lors de l’ouverture du chantier de Shabwa (alors dans la République populaire et démocratique du Yémen, le Sud-Yémen). Depuis lors, pendant près de 35 ans, Rémy Audouin s’est consacré au Yémen. Sa première visite dans la République Arabe du Yémen, le Yémen du Nord, remonte à 1976, lorsqu’il accompagna Christian Robin à Riyâm dans le Arḥab, au nord de Sanaa, pour une prospection du site et de ses environs. En 1978, lors de la création de la Mission archéologique en République arabe du Yémen, Rémy Audouin en devint naturellement l’un des membres permanents. En 1981, Philippe Guillemin, en charge de l’archéologie au Ministère des Affaires étrangères, demanda à Christian Robin un rapport sur l’archéologie française au Yémen, qui se concluait par le projet d’une base permanente pour les chercheurs français. L’année suivante, Rémy Audouin était recruté par le ministère pour créer cette base, le Centre Français d’Études Yéménites devenu par la suite le Centre Français d’Archéologie et de Sciences Sociales (CEFAS). Placé sous la direction de Christian Robin, Rémy Audouin y fut durant 5 ans le secrétaire général. C’est lui qui choisit la maison ʿAjamî, rue du 26 septembre, à côté des bureaux du Premier ministre yéménite, cette belle maison ancienne que tous les chercheurs travaillant au Yémen, ont connue et aimée. C’est lui qui l’a restaurée avec les techniques traditionnelles. À partir de 1983, le bâtiment pouvait accueillir les missions archéologiques, les équipes de linguistes, les anthropologues, tant français qu’étrangers ; les premiers visiteurs étrangers furent les missions italiennes d’Alessandro de Maigret et d’Alessandra Avanzini. Au Yémen, Rémy Audouin a participé à presque toutes les fouilles et prospections françaises au dans le Yémen du sud et dans le Yémen du Nord, puis dans le Yémen réunifié après 1989. Il a dirigé un programme de l’Unesco dans le Jawf, en collaboration avec Mounir Arbach et Jérémie Schiettecatte, dans les années 2000. À cette époque il a passé de très longues périodes dans le pays. Ses qualifications étaient multiples. Sur le terrain, il se singularisait par une très bonne perception des vestiges, une compréhension immédiate des sites. Son sens pratique était bien supérieur à celui de ses chefs de mission qui lui déléguaient volontiers l’organisation des campagnes. Attentif aux autres, il nouait rapidement des rapports de confiance avec les interlocuteurs yéménites, ce qui facilitait grandement le travail de terrain dans un milieu tribal effervescent. On lui doit la réussite de nombreuses opérations difficiles, telles que l’installation d’une couverture sur la mosquée de Ẓafār dhī Bīn, les explorations du wadi Markha, les derniers travaux menés dans le Jawf. Rémy Audouin s’est aussi longuement consacré à l’Éthiopie et rappelons qu’il était consultant auprès de l’UNESCO. Outre l’archéologie, il a toujours porté un grand intérêt à l’art en général, à l’art contemporain en particulier qu’il a promu au travers d’une galerie dans les années 1960. Nourrie par ses années d’études à l’Ecole du Louvre, et sa très grande culture, sa passion l’a porté tout naturellement aussi vers l’art sudarabique. Excellent photographe il a constitué de riches archives photographiques, de grande valeur aujourd’hui, tant sur le plan esthétique que scientifique. Tous les amis du CEFAS garderont en mémoire sa très grande énergie, son enthousiasme et sa gaité sur le terrain, son efficacité et sa bonne humeur dans les moments les plus difficiles de nos missions parfois très aventureuses. Sans maîtriser parfaitement la langue arabe, il savait communiquer avec quelques mots, des gestes, des regards, qui se terminaient souvent en éclats de rire, qui impressionnaient et forçaient à l’entente et à l’amitié. Il savait avec un simple ballon extrait de son sac de voyage conquérir tous les enfants d’un village, étape d’un soir, où la journée d’exploration se terminait dans des parties joyeuses. Il laisse un grand vide et beaucoup de regrets. L’annonce de son décès a couru sur les réseaux sociaux yéménites, où tous étaient conscients d’avoir perdu un grand ami du Yémen. Sans Rémy, le CEFAS n’aurait sans doute pas été cette maison si belle et si accueillante, qui a été au coeur de la recherche au Yémen pendant près de 30 ans. Michel Mouton & Christian Robin


MOKA ... le film dramatique franco-suisse réalisé par Frédéric Mermoud sorti le 17 août 2016.

Question : pourquoi un tel titre ? l’auteur, la réalisation, les acteurs, le public... savent-ils que le mot MOKA est le nom d’une ville au bord de la mer Rouge, du Yémen, qui fut florissante grâce à son commerce quasi unique du café (dont l’origine vient d’Ethiopie) à partir du XIV e s jusqu’au XVIII e siècle. Elle fût même capitale, avec ses palais, fontaines et comptoirs français, hollandais et même américains... Aujourd’hui, cette cité qui ressemblait à La Rochelle est oubliée et perdue dans ses ruines ensablées... Nous avons fait de nombreux événements liés à Moka (Mokha en arabe), expositions, conférences, livres et un film récent relate l’histoire des Malouins allant en 1705 à Moka pour ramener du café pour Louis XIV ! (c/f : J-P Brown, j-M Bel)... Alors... Un p’tit moka et le monde entier oublie la "vraie histoire"...

Extrait de critique d’Allociné : "Moka" avec ce drôle de titre pour un thriller psychologique de cette envergure, met en avant un duo d’actrices qui en fait tout l’intérêt, soit beaucoup plus que le film lui-même ! Car si Emmanuelle Devos et Nathalie Baye donnent le change dans leur côtoiement et ce rapport si particulier, l’ensemble de la réalisation de Frédéric Mermoud avoue quelques faiblesses évidentes au niveau du rythme, de la tension psychologique et dramatique... Malgré un jeu impeccable, Emmanuelle Devos, ne semble pas assez dévastée ou ravagée par ce drame récent qui la touche de plein fouet, on la voudrait plus impliquée, plus dans la démesure, voire jusque dans la folie totale de vouloir se venger jusqu’à en être complètement diabolique... ". www.allociné.fr


Un jour pour le YEMEN, à Paris, le samedi 28 mai 2016 de 10 h à 22 h : expositions, films, conférences, débats, dégustations, stand, livres, dédicaces, concerts...

Organisé par : SALAM FOR YEMEN - LA PAIX AU YEMEN ECOLE SPECIALE D’ARCHITECTURE, 254 bld RASPAIL PARIS 6.

Programme :

PDF - 1.4 Mo
programme ESA
PDF - 1.5 Mo
Invitation ESA

10h00 - 13h00 : FILMS • A New Day in Old Sanaa, Bader Ben Hirsi • Théodore Monod : Le Vieil Homme et la fleur, José Marie Bel • Trésors du Yémen (documentaire), Sadek Alsaar

14h00 -18h00 : CONFERENCES • Aden, Port mythique du Yémen, sur les traces de Rimbaud (14h - 14h30) par M. José Marie Bel, Docteur en esthétique et sciences de l’art, restaurateur, spécialiste de l’architecture du Yémen, Président de l’espace Reine de Saba • Shabwa et son contexte architectural et artistique (14h30 - 15h30 )

par M. Jean-François Breton, historien et archéologue, Directeur de recherche au CNRS, Ancien Directeur du CFEE

• La situation humanitaire au Yémen (15h00 - 15h30 ) par M. Mégo Terzian, Président de Médecins Sans Frontières France (15h00 - 15h30 )

recherche de l’European Research Council Advanced Grant, spécialiste de la péninsule arabique contemporaine.

• Architecture vernaculaire du Yémen (16h00 - 16h30 ) par M. Paul Bonnenfant, sociologue, Ancien Directeur de r• Bilan politique d’une année de guerre (15h30 - 16h00 ) par M. Laurent Bonnefoy, politologue, chargé de recherche au CNRS, CERI/Sciences Po Paris, responsable de recherche au CNRS, chercheur associé à l’IREMAM, spécialiste des architectures vernaculaires dans la péninsule arabique.

• Les bijoux d’Arabie Méridionale à la période préislamique (16h30 - 17h00) par Mme Leïla Ali Aquil, Docteur et spécialiste des bijoux antiques sud-arabiques.

• Le patrimoine culturel du Yémen en danger (17h00 - 17h 30 ) par M. Jean Lambert, enseignant-chercheur en anthropologie et musicologie au Musée de l’Homme à Paris, anthropologue et ethnomusicologue, chercheur au Centre de Recherche en Ethnomusicologie (2009-2014) ancien directeur du CEFAS (2003-2008). Spécialiste du Yémen et de la Péninsule arabique.

• Yémen, quelles perspectives d’avenir ? (17h30 - 18h00 ) M. Sadek Alsaar, Président de Salam For Yemen

PDF - 2.6 Mo
affiche ESA

19h00 – 22h00 : CONCERTS • Berry Hayward, musicien américain, chef d’orchestre à la Maison des métallos • Aleksandar Petrov, musicien macédonien • Redwan Al Salahi, musicien yéménite, organiste • Shadi Khries, DJ, percussioniste

EXPOSITIONS : • Yann Arthus-Bertrand, Photos du Yémen • Eric Lafforgue, Portraits de Yéménites • Boushra Almutawakel, Femmes du Yémen • Peggy Crawford, Architecture du Yémen • Stephanie Ledoux, Carnets de voyage • José Marie Bel, Dessins d’architecture • Aurélie Pedrajas, Carnets de voyage

STANDS : • Espace Reine de Saba • Paul Geuthner, la librairie orientaliste • Claudie Fayein, une médecin/ ethnologue au Yemen • Bijoux et artisanat du Yémen • Gastronomie yéménite


EDENIA 2016 ! depuis 19 ans, un univers de passion, de Nature et d’amitié ! Incontournable ! inoubliable ! Tentez l’aventure (chargée de cabas), vous n’en reviendrez pas !


Chers amis et supporters des musiques éthiopiennes,

Ceci est un appel à participation pour boucler le budget de production du prochain enregistrement studio de GIRMA BÈYÈNÈ & Akalé Wubé (fin mai). Merci de bien vouloir participer et/ou de faire suivre à travers vos réseaux.

(www.ulule.com/girma English speakers can shift to English version at the top right of the page.)

francis falceto

PS+ Concert à L’Ermitage le 27 mai. http://www.studio-ermitage.com/agenda/date/akale-wube-13

GIRMA BÈYÈNÈ & AKALÉ WUBÉ L’ALBUM DU GRAND RETOUR / THE ALBUM OF A GREAT COMEBACK

Bonjour, pour la première fois Akalé Wubé sollicite ses fans afin de réaliser un grand projet : l’enregistrement d’un album avec Girma Bèyènè, légende de la musique éthiopienne qui fait son grand come back après 25 ans d’absence. C’est l’occasion de commander le disque en avant-première tout en nous aidant à financer ce beau projet. Plus que jamais, Akalé Wubé needs you ! >>> Rendez-vous sur www.ulule.com/girma


C’était...EDENIA 2016 : Amis (es) de la Nature... !

EDENIA est un salon expo-vente de plantes tropicales, organisé par l’association étudiante EDEN de l’ISTOM. Depuis dix-neuf ans, ce salon a pour but de faire connaître au grand public, la beauté des plantes exotiques mais aussi de permettre aux passionnés et aux néophytes d’approfondir leurs connaissances et leurs collections grâce aux différents exposants et intervenants venus de toute l’Europe pour l’occasion.

Le temps d’un week-end, les locaux de l’ISTOM ( Cergy-Pontoise, 95) se transforment en un lieu de visite accessible à tous, de la sortie familiale au passionné à la recherche de la perle rare. Vous pouvez y découvrir des plantes du monde entier exposées dans des mises en scène rappelant leur biotope naturel, on y apprend à les reconnaître en s’attardant sur les spécimens rares qui sont de sortie… Les plus conquis pourront même s’offrir un petit souvenir en rapportant quelques plantes allant des Crassulaceae avec leur feuilles gorgées d’eau, aux Pachypodium avec leurs nombreuses épines, sans oublier les étonnantes plantes carnivores.

Programme de conférences tout public, expositions, démonstrations, et restauration sur place durant les deux jours.

Chaque année le salon accueille entre 30 et 40 exposants experts et passionnés mais surtout plus de 1500 visiteurs, ce qui fait d’EDENIA le plus grand salon de plantes exotiques de l’Ile de France. En 2007 la dixième édition a reçu le Prix National « Culture Actions – Scientifique et Technique » délivré par le CNOUS (Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires), pour son originalité et sa pérennité.

INFOS PRATIQUES EDENIA !!!!! ? !!! Quand ? Où ? Comment ? Pour cette édition 2016, le samedi 26 et le dimanche 27 Mars le salon EDENIA ouvrira ses portes à 10h00. Horaires : Samedi 10h-19h ; Dimanche 10h-18h Tarifs : 2€ adultes, 1€ étudiants, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans et les étudiants munis du pass’culture Repas : un déjeuner vous est proposé de 12h à 15h avec au choix un plat à base de viande et un plat végétarien. Un stand de café, thé, boisson rafraîchissante, crêpes et gâteaux est présent pendant toute la durée du salon. Contact : edenia.event@gmail.com

Comment se rendre au salon EDENIA ? Depuis Paris : en transports et à pied (environ 15/20 mns après la gare). > RER A direction Cergy, descendre à la station Cergy PREFECTURE, depuis la gare un trajet pédestre fléché sera mis en place, sinon le bus 38 de Cergy Préfecture peut vous déposer devant l’événement à l’arrêt « Paradis ». En voiture : (parcours fléché) > Périphérique sorties : Porte de la Chapelle, Porte de Clignancourt ou La Défense. Rejoindre l’autoroute A86 puis l’A15 en direction de Cergy Pontoise. Prendre la sortie n°9. Au niveau de la sortie, tourner à gauche sur le boulevard du Port.
Continuer sur le boulevard en direction de Port Cergy/Cergy village. Au niveau de la troisième intersection, prendre à gauche ‘Conseil générale / EISTI’.
Continuer jusqu’à l’Institut Polytechnique Saint Louis (site des Montalants) au carrefour suivant, vous y êtes. Coordonnées GPS : 49.032408, 2.063399 Depuis l’autoroute A13 : En venant de Caen/Le Havre, sur l’autoroute A13, prendre la sortie n°9 » Flins / ZI Les Mureaux ». Dans les Mureaux, prendre direction « Cergy ». Dans Meulan, suivre les flèches vertes « Cergy » pour prendre la D28. Entrer sur l’autouroute A15 / N14 direction « Cergy / Paris ». Prendre la sortie n°9 « Cergy-Pontoise-Centre ». Descendre tout droit le boulevard du Port.
Continuer sur le boulevard en direction de Port Cergy/Cergy village. Au niveau de la troisième intersection, prendre à gauche ‘…’.
Continuer jusqu’à l’Institut Polytechnique Saint Louis (site des Montalants) au carrefour suivant, vous y êtes. BIENVENUE ! Vous serez enthousiasmés ! étonnés !

https://edeniaexpo.wordpress.com/edenia-2016/


JOURNÉE D’ÉTUDE ÉTHIOPIENNE – ARESAE & INALCO

Nous avons le plaisir de vous rappeler notre grand événement du printemps, la Journée d’Étude Éthiopienne, « Histoire & patrimoine dans la Corne de l’Afrique », qui se tiendra le 11 mars dès 09:00, à l’Auditorium de l’INALCO. Durée : toute la journée, jusqu’à 17h30, environ : 12 intervenants.


Communiqué de Radio Vatican (diffusion, avec nos remerciements) :

(RV) Quatre sœurs Missionnaires de la Charité, deux Rwandaises, une Indienne et une Kenyane, ont été tuées ce vendredi 4 mars 2016 à Aden, au Yémen. Elles ont été attaquées par un groupe d’hommes armés qui s’est infiltré dans la maison où les religieuses s’occupaient de personnes âgées et handicapées. Au total, l’attentat a fait 16 morts.

En plus des quatre religieuses, les terroristes ont tué au moins 12 autres personnes, dont deux femmes yéménites travaillant dans l’établissement, et huit personnes âgées. On reste sans nouvelle du père Tom Uzhunnalil, salésien, qui résidait au couvent des sœurs.

« Ces religieuses étaient au service des plus pauvres et avaient accepté de rester pour eux dans l’enfer qu’est devenu le Yémen aujourd’hui, explique Marc Fromager, directeur de l’antenne française de l’Aide à l’Église en Détresse. Elles ont été victimes d’un absurde assassinat de sang-froid, qui semble encore plus violent que les bombardements quotidiens qui auraient pu les tuer à n’importe quel instant. Clairement, on cherche à faire disparaître toute présence chrétienne dans ce pays ».

En septembre dernier, Mgr Paul Hinder, vicaire apostolique d’Arabie du Sud, rendait hommage à ces religieuses qui « malgré les menaces de guerre, confiait-il à l’AED, restent dans le pays et continuent de s’occuper des personnes handicapées ».

Les chrétiens du Yémen aujourd’hui

Il y a quelques mois, avant la prise de la capitale par les Houthis (mouvement chiite en guerre contre le gouvernement sunnite), on évaluait le nombre de chrétiens vivant au Yémen à environ 9 000, essentiellement des expatriés, majoritairement indiens.

On estime aussi qu’il pourrait y avoir entre 500 et 1 000 chrétiens d’origine musulmane au Yémen. Mais comme l’apostasie est passible de la peine de mort, il est impossible d’en parler officiellement. Ces chrétiens sont obligés de vivre leur foi en secret et ne peuvent se réunir que clandestinement. « Être prudent et discret fait partie de notre comportement général dans les pays de la péninsule, surtout dans un pays en conflit comme le Yémen », explique Mgr Hinder.

Aujourd’hui, victimes collatérales de la guerre entre sunnites et chiites, les rares chrétiens expatriés sont partis, à cause de la violence et du risque d’enlèvement. Restent donc les plus pauvres, ou ceux qui ont une mission particulière, comme les religieuses des Missionnaires de la Charité de Mère Teresa. Demeurent aussi deux prêtres salésiens, dont le père Tom dont on n’est donc sans nouvelle à ce jour.

(CV-Communiqué de l’AED)

LES CHRETIENS en Orient et au Yémen : Faisant suite aux rites polythéistes des temps reculés, les trois grandes religions monothéistes se sont développées. Judaïsme dès le 9 ème siècle avant J.-C (il ne reste quelques centaines de Juifs au Yémen, notamment installés à Sanaa depuis les conflits et guerre dans le nord du pays depuis 2011 ; la plupart ayant commencé à quitter le pays dans les années 1948 - 52), Christianisme notamment au 4 ème et 6 ème siècle à l’occasion des présences abyssines en périodes sabéenne et hymiarites, puis la dernière à l’avènement de l’Islam dans les années 600, par Ali, le gendre du prophète Mahomet. Dans les années 1980 - 1990, de nombreux chrétiens pratiquaient encore leurs rites à Sanaa et Aden, notamment, dont certains Palestiniens ayant fuit la Palestine, et des expatriés. La messe de Noêl étaient même donnée à Sanaa par un prêtre occidental dans une maison traditionnelle sanaanie. Aden, occupé par les Anglais de 1839 à 1967 y a laissé de nombreux vestiges, églises, cimetières, écoles et collèges religieux, statues de Marie et Jésus-Christ (Tawahi, Steamer-Point, Crater...) dont certains encore en faible activité. Ce sont ces lieux exécrés par les traditionnalistes qui sont des cibles sensibles. Dans les années 1985/90 : la mode encouragée par l’appât du gain, planétaire... a sévit dans tout le Moyen-Orient, et au Yémen, avec guirlandes, Père-Noël et sapins sous toutes les formes dans les rues et les boutiques (occasion encore de pousser chacun à consommer et à acheter des cadeaux...). Aujourd’hui, les chrétiens et les juifs doivent se cacher... Quand verront-nous le retour de la tolérance, du respect et de l’œcuménisme ?


EXPOSITION ALFRED ILG A ADDIS ABEBA : Alfred Ilg left a large photographic collection that is preserved by the Ethnographic Museum of the University of Zurich, Switzerland. Part of this collection, contributions from other museums as well as letters addressed to the Swiss Federal Council will be on display during the exhibition. The exhibition curated by Hugues Fontaine is produced by the Embassy of Switzerland in Addis Ababa in cooperation with the Museum of Modern Art and the support of the Ethnographic Museum of the University of Zurich. (http://www.goethe.de/ins/et/en/add/ver.cfm ?fuseaction=events.detail&event_id=20699040) 13.02-25.03.2016 Modern Art Museum Gebre Kristos Desta Center (Goethe Institut) Every day except Sundays, Mondays and Holidays from 9:00 am to 5:00pm. Tel. 0111-221695.


EDENIA 2016 : le salon de plantes tropicales et extraordinaires de l’ouest parisien, 19 ème saison le 26 et 27 mars 2016 ! Des découvertes et rencontres incroyables ! expositions, stand, ventes, conférences, repas sur place ! toutes infos sur : https://edeniaexpo.wordpress.com/

ou : https://edeniaexpo.wordpress.com/ed...


YEMEN URGENCE : Ce jeudi 25 février un projet de résolution pour un embargo sur les ventes d’armes à l’Arabie Saoudite sera voté au Parlement Européen. http://www.europarl.europa.eu/pdfs/news/expert/newsletter/20160215NEW14278/20160215NEW14278_fr.pdf (cf. page 11) "La crise humanitaire, sécuritaire et politique à laquelle fait face le Yémen et les graves allégations selon lesquelles les écoles y sont ciblées par la coalition menée par l’Arabie saoudite ont incité certains députés à proposer à l’UE d’imposer à l’Arabie saoudite un embargo sur les armes."

"Les Etats membres de l’Union continuent d’autoriser les transferts d’armes vers l’Arabie Saoudite sont aussi visés. Les Saoudiens sont accusés d’utiliser certaines de ces armes pour bombarder des cibles civiles." http://www.cuej.info/europe/la-session-de-fevrier-2016-au-jour-le-jour/la-situation-humanitaire-au-yemen-attendra

Nous vous proposons de faire pression sur les députés en leur manifestant notre injonction à voter en faveur de cet embargo. Vous trouverez ici https://twishort.com/NPZjc * la liste des contacts mail des députés européens ainsi qu’une proposition de courriel, que vous pouvez modifer à votre guise, voire rédiger votre propre texte.

A quelques heures del’échéance, nous comptons sur votre mobilisation et vos diligences.

NB : Invitation à la mobilisation des citoyens anglais https://twitter.com/JamilaHanan/status/702068027613958144 - http://tl.gd/n_1sobqv3 *l’opération est synchronisée sur twitter. Informations ad hoc ici … http://twishort.com/EPZjc


"Chers députés, Ce jeudi 25 février le Parlement Européen va voter un projet de résolution pour que l’Union Européenne impose un embargo sur les ventes d’armes à l’Arabie Saoudite http://www.europarl.europa.eu/pdfs/news/expert/newsletter/20160215NEW14278/20160215NEW14278_fr.pdf (page 11).

Une équipe de volontaires a documenté des crimes de guerre commis par la coalition saoudienne contre le Yémen depuis le début des bombardements en mars 2015. Cette équipe a d’ores et déjà compilé une centaine de crimes de guerre, et il reste encore de nombreux autres cas à recenser. Conscient qu’il vous sera difficile de trouver le temps de visionner la totalité de ces 100 crimes, je vous demande de consulter un aperçu de 10 frappes aériennes ici http://yemenwarcrimes.blogspot.co.uk/p/blog-page_15.html pour vous permettre de voter en connaissance de cause.

Ces documents à l’appui, je vous demande instamment de voter pour un embargo sur les ventes d’armes à l’Arabie Saoudite ce jeudi et à encourager vos collègues à en faire autant. Merci pour votre intérêt. Bien cordialement, "


Adresses mail des députés européens À CONTACTER (copier et envoyer de toute urgence... !) :

louis.aliot@europarl.europa.eu, michele.alliot-marie@europarl.europa.eu, eric.andrieu@europarl.europa.eu, marie-christine.arnautu@europarl.europa.eu, jean.arthuis@europarl.europa.eu, guillaume.balas@europarl.europa.eu, nicolas.bay@europarl.europa.eu, pervenche.beres@europarl.europa.eu, joelle.bergeron@europarl.europa.eu, dominique.bilde@europarl.europa.eu, marie-christine.boutonnet@europarl.europa.eu, jose.bove@europarl.europa.eu, steeve.briois@europarl.europa.eu, alain.cadec@europarl.europa.eu, jean-marie.cavada@europarl.europa.eu, aymeric.chauprade@europarl.europa.eu, arnaud.danjean@europarl.europa.eu michel.dantin@europarl.europa.eu, rachida.dati@europarl.europa.eu, angelique.delahaye@europarl.europa.eu, karima.delli@europarl.europa.eu, jean-paul.denanot@europarl.europa.eu, marielle.desarnez@europarl.europa.eu, mireille.dornano@europarl.europa.eu, pascal.durand@europarl.europa.eu, edouard.ferrand@europarl.europa.eu, sylvie.goddyn@europarl.europa.eu, bruno.gollnisch@europarl.europa.eu, sylvie.goulard@europarl.europa.eu, nathalie.griesbeck@europarl.europa.eu, francoise.grossetete@europarl.europa.eu, sylvie.guillaume@europarl.europa.eu, brice.hortefeux@europarl.europa.eu, yannick.jadot@europarl.europa.eu, jean-francois.jalkh@europarl.europa.eu, eva.joly@europarl.europa.eu, marc.joulaud@europarl.europa.eu, philippe.juvin@europarl.europa.eu, alain.lamassoure@europarl.europa.eu, jerome.lavrilleux@europarl.europa.eu, gilles.lebreton@europarl.europa.eu, constance.legrip@europarl.europa.eu, patrick.lehyaric@europarl.europa.eu, jean-marie.lepen@europarl.europa.eu, marine.lepen@europarl.europa.eu, philippe.loiseau@europarl.europa.eu, louis-joseph.manscour@europarl.europa.eu, dominique.martin@europarl.europa.eu, edouard.martin@europarl.europa.eu, emmanuel.maurel@europarl.europa.eu, jean-luc.melenchon@europarl.europa.eu, joelle.melin@europarl.europa.eu, bernard.monot@europarl.europa.eu, sophie.montel@europarl.europa.eu, nadine.morano@europarl.europa.eu, elisabeth.morinchartier@europarl.europa.eu, renaud.muselier@europarl.europa.eu, younous.omarjee@europarl.europa.eu, gilles.pargneaux@europarl.europa.eu, vincent.peillon@europarl.europa.eu, florian.philippot@europarl.europa.eu, maurice.ponga@europarl.europa.eu, franck.proust@europarl.europa.eu, christine.revaultdallonnesBONNEFOY@europarl.europa.eu, dominique.riquet@europarl.europa.eu, michele.rivasi@europarl.europa.eu, robert.rochefort@europarl.europa.eu, virginie.roziere@europarl.europa.eu, tokia.saifi@europarl.europa.eu, anne.sander@europarl.europa.eu, jean-luc.schaffhauser@europarl.europa.eu, isabelle.thomas@europarl.europa.eu, mylene.troszczynski@europarl.europa.eu, marie-christine.vergiat@europarl.europa.eu


L’association FRIENDS OF HADRAMAUT, qui a son siège à Londres, extrêmement active avec de nombreux projets concrets, malgré la situation plus que préoccupante du Yémen, vient de publier son dernier bulletin de liaison qui fourmillent d’informations. Vous êtes priés de la consulter ici, et de vous y associer... en attendant des retrouvailles avec sa direction à Paris, et ses invités l’an prochain en MAI 2017 avec une grande et précieuse exposition sur le HADRAMAOUT (cela s’écrit de diverses façons) à l’Espace Reine de Saba.

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FOH journal complet

VOYAGE EN ETHIOPIE : à l’occasion des fêtes de MASKAL 2016 (départ début septembre/retour 24 septembre). Durée 18 jours, centre et nord du pays (routes historiques + Harar). Nombre de places limitées : nous contacter, merci : reinedesaba2@orange.fr


Posté le 14 janvier 2015 :

LE YEMEN EN TRES GRAND DANGER :

(Patrimoine de l’Humanité én péril absolu... Inscription "vite fait" par l’Unesco ; volonté délibérée de détruire l’histoire régionale et mondiale, pré-islamique, ; hôpital où se situe MSF attaqué - vive la coalition ! - etc... à lire d’urgence) :

Depuis mars 2015 (et cela s’intensifie en janvier 2016) , la coalition arabe, conduite par l’Arabie Saoudite, s’est invitée dans le conflit opposant le président Abd Rabo Mansour Hadi aux « rebelles » Houthis. Début septembre, cette guerre civile a fait 6 631 victimes dont 2 112 civiles, et 4 519 blessés, plus de 500 000 déplacés, alors que 16 millions de personnes ont recours à l’aide humanitaire dans le pays. Les frappes aériennes ont également visé plusieurs sites du patrimoine culturel yéménite, qui subit d’importants dommages. (voir aussi, références de cet article : www.conversations.com)

Origines du conflit yéménite

Le conflit est enraciné dans les tensions provoquées par la réunification du Yémen du Nord (République arabe) et du Yémen du sud (République démocratique) en mai 1990 et mené par Abdalleh Saleh. Si deux tiers des Yémenis sont alors sunnites et un tiers chiite (jusqu’à 40 % selon certaines sources), les tensions à l’origine des quelques tentatives sécessionnistes ne sont pas d’origine ethnique. Elles s’inscrivent davantage dans le cadre de revendications politiques divergentes et d’importantes inégalités de développement.

En 2011, le président Saleh s’exile à la suite d’une révolte populaire. Ce mouvement dégénère rapidement en confrontations tribales, provoquées par les Houthis. Ce groupe, doté d’une branche armée Ansar Al Allah, rassemble quelques tribus du nord majoritairement chiite zaidi et entame dès 2004 une rébellion contre le président Saleh. Ils réclament davantage de reconnaissance de leur minorité et un statut de région autonome au sein du Yémen, qu’ils considèrent trop influencé par l’Arabie Saoudite et les États-Unis.

Après le départ de Saleh, Abd Rabo Mansour Hadi est élu président en 2012. En 2014, Hadi propose un système d’organisation fédérale permettant de prendre en compte certaines revendications régionales et tribales, un système rejeté par les Houthis, qui intensifient alors leur mouvement dans le Nord jusqu’à forcer le président Hadi à l’exil lors de la prise de Sanaa. Cet acte déclenche l’intervention saoudienne accompagnée d’une coalition de sept autres pays arabes sunnites, largement appuyés par les USA.

Le Yémen occupe en effet une position géostragétique importante : le détroit de Bab al-Mandab, reliant la mer Rouge au golfe d’Aden, est est la quatrième route maritime en terme d’approvisionnement pétrolier et le pays – et son président Hadi – est un allié des États-Unis dans la lutte anti terroriste dans la région. La coalition et les Nations-Unies craignent que l’influence d’Al-Qaeda dans le pays (APQA) ne soit renforcée par une nouvelle vague de radicalisation de certaines tribus et groupes sunnites, hostiles au mouvement Houthi. À cette menace, croissante depuis 2009/2011, s’ajoute aujourd’hui celle de Daesh, qui a récemment intégré le conflit lors d’attentats dans deux mosquées chiites de la capitale en septembre dernier.

Aujourd’hui, les Houthis sont alliés à l’ex-président Saleh et à une partie de ses troupes, certaines sunnites, tout en bénéficiant du support de l’Iran et du Hezbollah. Le président Hadi est soutenu par l’Arabie Saoudite, la coalition arabe, les États-Unis et la France. Les frappes aériennes de la coalition sont désormais consolidées par le déploiement au sol de 5 000 à 10 000 militaires. Un processus de négociation semble incertain tant que les Houthis demeurent sur leurs positions conquises depuis un an. De plus, l’Arabie Saoudite et l’Iran organisent ainsi leur confrontation à l’échelle yéménite et accentuent des divisions qui n’avaient jusqu’à maintenant joué qu’un rôle mineur. Enfin, au milieu de ce réseau d’alliances complexes, interviennent les groupes terroristes Al-Qaeda et Daesh.

Un patrimoine riche et ancien

Le Yémen hérite sa richesse patrimoniale de sa position de point de passage, dès le Paléolithique et durant d’autres périodes richement représentées telles que le Néolithique ou l’Âge du Bronze. Ce territoire est ensuite le centre du royaume de Saba, stratégiquement positionné sur les routes caravanières de la péninsule arabique, célèbre pour son négoce d’épices telles que la cannelle et le clou de girofle.

L’une de ses capitales antiques, Marib, est un important centre régional culturel et religieux, au VIIIe siècle av. J.-C., contre lequel se heurtent les Romains lors de la fameuse campagne dans l’Arabia Felix en 26 av. J.-C. Plus tard, les différents clans et tribus sont témoins de l’entrée de Mohammed à Sanaa, ville considérée au VIIe siècle après J.-C. comme la perle culturelle de l’Arabie. Dès cet instant, le Yémen devient l’un des lieux privilégiés de la propagation de l’Islam. Plusieurs califats se succèdent, le premier imam zaidi arrive à Sada au IXe siècle après J.-C., créant une secte qui s’implante fermement dans les hautes terres du Nord. Cette dichotomie nort-sud se pérennise sous l’autorité ottomane du XVIe au début du XXe siècle et participe à hétérogénéité culturelle précieuse.

Pour protéger ce patrimoine, le Yémen ratifie en 1980 la convention du Patrimoine mondial et voit, peu de temps après, trois de ses sites culturels inscrit sur la liste de l’Unesco : Zabid, Sanaa, et Shibam. La ville côtière de Zabid est capitale du Yémen du XIIIe au XVe siècle, et un centre culturel et religieux renommé, grâce notamment à son université et sa mosquée Asai’r. Elle est entourée de hauts remparts et approvisionnée par un réseau complexe de canaux, qui s’entremêlent dans les rues et contre-allées bordées de maisons traditionnelles en pisé, une technique de construction en terre crue.

La vieille ville de Sanaa est occupée de manière continue depuis plus de 2 500 ans. Capitale du royaume yéménite, lieu de martyr paléochrétien, elle est également un centre important d’enseignement de l’islam. Plus de 6 500 maisons traditionnelles ; la composent ; les maisons tours en pisé aux corniches sculptées sont intégrées dans un paysage ocre et montagneux.

La vieille ville de Shibam, quant à elle, est entourée d’une fortification monumentale du XVIe siècle et présente l’un des meilleurs exemples et présente l’un des meilleurs exemples de l’architecture verticale propre à la région. Au-delà de ces sites classés l’Unesco, le Yémen abrite également d’autres merveilles, telles que les terrasses de jujubiers et d’euphorbes candélabres de Jibla ou l’étape caravanière de Jabal Haraz. C’est ce patrimoine qui est en cours de destruction.

Destructions et vandalismes

Cette destruction résulte de plusieurs dynamiques. En 2000, l’UNESCO inscrit la ville de Zabid sur la liste du Patrimoine mondial en Péril afin d’alerter l’opinion sur l’absence de politique de conservation. Plus de 40 % des maisons traditionnelles sont, à l’époque, déjà détruites au profit de constructions en béton. Ce site est rejoint en 2015 par les villes de Sanaa et Shibam, menacées par les bombardements de la coalition arabe.

En effet, une partie des bâtiments en pisé de Sanaa, fragiles, sont détruits dès les premiers bombardements en mars 2015. L’archéologue Lamya Khalidi (CNRS) mentionne également la destruction du musée régional de Dhamar qui rassemblait des milliers d’artefacts des sites environnants. Elle confirme aussi les dégâts sur plus de 25 sites ou monuments depuis le début du conflit : ainsi, le barrage historique de Marib a été gravement endommagé en mai 2015 et le château d’Al-Qahira à Taïz, ville du sud du Yémen qui a été la scène de combat entre Houthis rebelles et forces loyales au président Hadi, a subi d’importantes dégradations comme en témoigne les images satellites traitées par le groupe AEMENA basé à Oxford.

Si mauvaise gestion patrimoniale et dommages collatéraux expliquent une partie des dégâts, le patrimoine yéménite semble également être la victime d’un procédé de destruction volontaire. Récemment, et en réponse à la situation en Syrie et en Iraq, l’ONU a produit une nouvelle résolution sur la définition de la destruction du patrimoine culturel d’un pays comme crime de guerre. En effet, certains bombardements ne semblent a priori répondre à aucun impératif militaire. Ainsi, la destruction du musée de Dhamar, du barrage de Marib ou bien le ciblage de quartiers d’habitation de l’antique cité de Sanaa relèverait davantage d’une stratégie de guerre psychologique.

Par exemple, à Aden, les forces pro-Hadi ont, entre autre, détruit une mosquée chiite. La semaine dernière, le temple de Nakhra et le site de Baraqish ont également été endommagés. A cela s’ajoutent les atteintes systématiques par les groupes Al Qaeda et de Daesh aux sites culturels des territoires qu’ils conquièrent. Ces derniers menacent par exemple de destruction des « idoles » du musée du port de Mukallah, et ont déjà anéanti deux lieux de culte soufis à Lahj.

Des mesures urgentes

Au regard de la mobilisation internationale sur la situation en Syrie et en Iraq, seules quelques voix s’élèvent pour condamner les destructions en cours au Yémen. Irina Bokova, directrice général de l’Unesco, a plusieurs fois condamné ces attaques. L’UNESCO a également proposé un plan d’action d’urgence visant à sensibiliser les institutions internationales tout en soutenant le développement d’initiatives de protections sur le terrain. Les archéologues sur place compilent des « no-strike list » et les USA financent pour l’ICOM une liste rouge d’antiquités susceptibles de se retrouver sur le marché international.

Toutefois, les trois types de destructions prenant en ce moment même place au Yémen ont des origines distinctes. Au-delà de Daesh et AQPA, les attaques volontaires menées sur les constructions culturelles sont le résultat d’une sectarisation du conflit résultant de l’implication des forces régionales. Les dommages, collatéraux ou non, perpétrés par la coalition peuvent également être évité. En effet, à l’inverse de la situation syrienne où certains acteurs de la destruction du patrimoine culturel tel que Daesh ne sont pas tenus par des engagements institutionnels, l’Arabie Saoudite est signataire de la convention de la Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé.

Volontaires ou non, les destructions perpétrées à l’encontre du patrimoine yéménite peuvent, et doivent être condamnées plus fermement. Le soutien apporté par les pays occidentaux à la coalition arabe les rend en partie responsables de ces actions et de destructions qu’ils ont eux-mêmes condamnées en Syrie ou en Iraq. Le scandale soulevé par les destructions du patrimoine culturel dans ces pays doit donc trouver un écho au Yémen.


Le Yémen s’enfonce dans le chao. Une nouvelle prise d’otage... Ce mardi 24 février 2015, une Française, âgée de 30 ans et travaillant pour une société de conseil, a été enlevée avec son accompagnatrice yéménite alors qu’elle se trouvait à bord d’un taxi dans les rues de Sanaa, capitale du Yémen. (libérée quelques mois après...). Nous laissons cet article, pour archives. Selon Presse Océan et Le Pays de Châteaubriant, la jeune femme serait originaire de Châteaubriant, en Loire-Atlantique, et se nomme Isabelle Prime. Elle serait la petite fille d’un médecin angevin. Installée au Yémen depuis deux ans : « Depuis la fin de ses études, elle avait travaillé pour plusieurs entreprises de télécommunications, en France et à l’étranger, avant de s’installer au Yémen il y a deux ans », précise Presse-Océan. François Hollande a réclamé la libération « dans les meilleurs délais » de cette ressortissante française. Depuis la fin de l’année 2014, il n’y avait plus d’otage dans le monde... Encore une fois... nous déconseillons vivement de ne pas aller au Yémen, ce pays devenu fort instable. Le Yémen est un des plus beaux et des plus accueillants pays au monde... Il a été visité par de très nombreux touristes, individuels, en groupe, VIP, incentive, et de croisières, durant 30 ans. Aujourd’hui, malgré le fait que les campagnes et bon nombre de régions soient totalement calme et paisible, les conflits entre les deux principales obédiences tribales et religieuses, zaïdites et chaféites mettent en péril la stabilité du pays et de la région, sans oublier les incursions (et implantations) terroristes, les poches rigoristes et les soulèvements récurant des bédouins de l’est du pays. d’après AFP et RDS/B


Le QUAI BRANLY offre le 7 mars 2015 à l’ETHIOPIE à partir de 15 heures, avec plusieurs interventions de spécialistes... voir www.quaibranly.com

ETHIOPIE 7 mars

====================== VOYAGE en ETHIOPIE A PÂQUES ORTHODOXES... et Plus tard en SEPTEMBRE 2015.

IL RESTE ENCORE DES PLACES "fermes" (car il y a 5 options) Pour un VOYAGE EXCEPTIONNEL EN ETHIOPIE avec UNE GRANDE AGENCE FRANçAISE, accompagné par José-Marie BEL. DATES : du 2 au 19 AVRIL. URGENT : pour tout renseignement, nous contacter par internet : reinedesaba2@orange.fr

Merci


ETHIOPIE YEMEN : des événements...

ESPACE REINE DE SABA... Nouvelle exposition "Explorateurs et missionnaires Portugais en Ethiopie, Orient, mer Rouge, XVI ème, XVII ème siècle... JUSQU’AU 28 décembre 2020.


Programme organisé à EFA :

አዲስ ዓመት - NOUVEL AN ÉTHIOPIEN

የክብር ጥሪ - Invitation

በሀገራችን ዘመነ-አቆጣጠር፣ ፪፻፻፩፪ እንቁጣጣሽን በማስመልከት፣ ኢትዮጵያ-ፍራንስ ማህበር ከኢትዮጵያ ኤምባሲና ከተለያዪ ማህበራት ጋር በመተባበር ከ ጳግሜ ፫ እስከ መስከረም ፫ በሚካሄዱት ዘግጅቶች እንዲገኙልን በ ህትና እንጋብዛለን። በሳለፍነዉ ዓመት ከጎናችን ያልተለዩትን ሁሉ በአካል አግኝተን የምናመሰግንበት፣ በፍቅር የሀገራችንን ልጆች የምንሰበስብበትና ከልባችን የማትልየዉን ኢትዮጵያን የምናወድስበት ጊዜ ይሆን ዘንድ ምኞታችን ነው።

"Le renouveau à toujours été d’abord un retour aux sources" et l’Association Ethiopie-France vous convie à ce voyage, fait d’étapes regroupant festivités, conférences, expositions et surtout d’échange. Ce sera l’occasion de fêter une année qui fut riche évènements et qui nous fais prendre conscience du poids de notre pays et du symbôle qu’il représente encore aux yeux du monde. Nous aimerions aussi convier tous ceux qui ont accompagné cette trajectoire qui continue de plus belle. Vous êtes essentiels à notre projet universel et nous aimerions vous remercier en personne. A ceux qui ne connaissent pas encore l’Ethiopie, et qui bientôt ne jureront que par l’injera, venez nous rencontrer, nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres. (programme ci-dessous)

የዝግጂቶቹ ዝርዝር - Programme

ሰኞ ጳግሜ ፫

የምረቃ ዝግጅት የሰነ ጥበብ ኤግዚቢሽን ፥ ሰዓሊ ጌታቸው ብርሃኑ ስለ ኢትዮጵያ ጊዜ አቆጣጠር ዉይይት(የሚረጋገጥ) በ ኢትዮጵያ ኤምባሲ ምዝገባ፥ መረጃ ፡ https://www.eventbrite.fr/e/billets-inauguration-de-la-semaine-ethiopienne-ethiopian-new-year-week-inauguration-71664318907

ማክሰኞ ፬

ፓናፍሪካኒዝም ዙሪያ ዉይይት በ ዩኔስኮ ምዝገባ፥ መረጃ ፡ http://https://www.eventbrite.fr/e/billets-conference-panafricanismes-histoire-culture-politique-71665253703

ረቡዕ ጳግሜ ፭

ኢትዮጵያና ጉዲፈቻ ዙሪያ ውይይት በ ኢትዮጵያ ኤምባሲ ምዝገባ፥ መረጃ ፡ https://www.eventbrite.fr/e/billets-conference-ladoption-denfants-ethiopiens-a-letranger-international-adoption-of-ethiopian-children-71665721101

ሀሙስ መስከረም ፩

ልዩ የእንቁጣጣሽ ዝግጅት በ ኢትዮጵያ ኤምባሲ ምዝገባ፥ መረጃ ፡ https://www.eventbrite.fr/e/billets-celebration-du-debut-du-nouvel-an-ethiopien-71666164427

አርብ መስከረም ፪

አነስተኛ የግል ኩባኒያዎች ዙሪያ ዉይይት በ ኢትዮጵያ ኤምባሲ ምዝገባ፥ መረጃ ፡ info@efa.so

ቅዳሜ መስከረም ፫

የመዝጊያ ሰነስራት በፈረንሳይ የሚገግኙ የኢትዮጵያዉያንና ኢትዮጵያ ዙሪያ የሚሰሩ ማህበራት ፎረም። በ ኢትዮጵያ ኤምባሲ ምዝገባ፥ መረጃ ፡https://www.eventbrite.fr/e/billets-nouvel-an-dethiopie-enqutatash-71653320009

ቡና፣ጨዋታ እና ጭፈራችን ሳይለየን በጋራ የምናከብረው አውዳመት ይሁንልን። ለማንኛዉም ተጨማሪ ጢያቄ ይፃፉልን ፥ ethiopia@efa.so በድረ ገፅ https://www.facebook.com/ethiopiafranceassociation

PROGRAMME

LUNDI 9 SEPTEMBRE Inauguration de la semaine Africaine Vernissage d’exposition par le peintre Getachew BIRHANU Conférence : Le calendrier Ethiopien (sous-réserve de confirmation De 18h00 à 20h00 A l’Ambassade d’Ethiopie en France 35, avenue Charles Floquet 75007 Paris Réservation : https://www.eventbrite.fr/e/billets-inauguration-de-la-semaine-ethiopienne-ethiopian-new-year-week-inauguration-71664318907

MARDI 10 SEPTEMBRE Conférence Panafricanism(s) : Histoire, Politique, culture A l’L’UNESCO 1 rue Miollis 75015 Paris Réservaion : https://www.eventbrite.fr/e/billets-conference-panafricanismes-histoire-culture-politique-71665253703

MERCREDI 11 SEPTEMBRE Conférence : L’Adoption d’enfants Ethiopiens à l’étranger De 18h00 à 20h00 A l’Ambassade d’Ethiopie en France 35, avenue Charles Floquet 75007 Paris Réservation : https://www.eventbrite.fr/e/billets-conference-ladoption-denfants-ethiopiens-a-letranger-international-adoption-of-ethiopian-children-71665721101

JEUDI 12 SEPTEMBRE Jour du Nouvel An/ Enkutatash 2012 Cocktail, exposition, musique et danse De 18h00 à 22h00 A l’Ambassade d’Ethiopie en France 35, avenue Charles Floquet 75007 Paris FRANCE Réservation : https://www.eventbrite.fr/e/billets-celebration-du-debut-du-nouvel-an-ethiopien-71666164427

VENDREDI 13 SEPTEMBRE Conférence : Entrepreneuriat en Afrique : le cas Ethiopien De 18h00 à 20h00 A l’Ambassade d’Ethiopie en France 35, avenue Charles Floquet 75007 Paris FRANCE Réservation : info@efa.so

SAMEDI 14 SEPTEMBRE Cérémonie de clôture Festival et Forum des Associations Ethiopiennes De 12h00 à 22h00 A l’Ambassade d’Ethiopie en France Réservation : https://www.eventbrite.fr/e/billets-nouvel-an-dethiopie-enqutatash-71653320009

Nous vous proposons également une délicieuse cérémonie du café éthiopien, des plats éthiopiens, des chants traditionnels et des spectacles de danse. Venez célébrer ensemble.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter par e-mail à ethiopia@efa.so et suivez notre page Facebook https://www.facebook.com/ethiopiafranceassociation/ pour rester au courant de nos événements actuels et à venir.


HORIZON ETHIOPIE 2011 : C’était l’équipe de la grande escalade... Sélectionné par les "Bourses Expé 2011"... Voici un bonne nouvelle pour une formidable équipe de jeunes, dynamiques et courageux : Les membres de l’expédition Horizon Ethiopie 2011 ont été fiers de vous présenter leur projet.

Jonathan Bel Legroux, Nils Guillotin, Lucas Fiorese, Nicolas Honnegger et Tom Burette font partis de l’ Equipe Espoir du FFCAM Isère. Ils ont décidé d’aller plus loin en montant cette expédition aux reflets responsables à travers différents axes solidaires et environnementaux.


 
Leurs objectifs se trouvent dans le Nord de l’Ethiopie, dans la région du Tigray, où se dressent des monolithes de 500m vierges. Le projet s’oriente vers l’ouverture de grandes voies et la répétition de voies ouvertes par les deux seules expéditions, américaines, répertoriées en 2005 et 2007. logo de l’expédition Cette équipe de motivés a décidé de monter le projet sur la période de mi septembre à mi octobre 2011 et de passer 25 jours sur place en autonomie.Ils ont envoyé leur candidature aux Bourses Expé, qui a été retenu. Avec des valeurs et des axes précis, ils sont aujourd’hui à la recherche de partenaires financiers, sponsors, communication et équipements. L’ESPACE REINE DE SABA qui suit ce projet depuis plusieurs mois, félicite cette équipe et l’encourage à sa réussite totale. Nous l’avons déjà (...)

YEMEN (article voyage en 2008) : Yémen 2017 !

Recommandations : Même si de nombreuses régions yéménites demeurent paisibles (Haraz) et sont bien sûr accueillantes, nous conseillons les "éventuels" voyageurs pour le Yémen de se rapprocher des autorités compétentes dont les Ambassades et consulats de votre pays. IL N’Y A PLUS AUCUN VOYAGE AU YEMEN depuis 2014 !

Ecrire sur le Yémen, ce si beau pays, au peuple tant agréable... nous parait aujourd’hui insolite, abstrait. Ce pays mis à plusieurs reprises sur la sellette des médias, il y a 6 mois à cause de l’accident d’avion aux Comores et depuis le 25 décembre 2009, totalement blasphémé à cause de la tentative d’attentat d’un avion allant à Détroit. Plus que jamais, nos pensées vont vers des innocents et tant de personnes qui n’ont rien à voir avec ces actes. Evidemment, par les temps qui courent nous recommandons prudence et report de voyage dans ce pays. Hélas.


 
YEMEN. Article - le dernier ? - d’une voyageuse au Yémen en 2008... Souvenir - souvenir... nostalgie et hommage à un pays et un peuple plus qu’attachant et aimable, encore en paix... à cette époque, pas si lointaine... Nous avions des rêves de Yémen sur papier glacé, des rêves de maisons-tours aux façades de dentelles blanches, alors bravant les milieux "autorisés" de France qui nous "déconseillaient vivement de nous rendre dans ce pays" et d’un coup de tapis-boeing magique nous voilà à Sanaa à la découverte du pays de la Reine de Saba. Entrés dans la troisième dimension en voyant ces villages accrochés au sommet d’une montagne, se fondant avec les pierres et ces vallées profondes et ces montagnes vertigineuses entièrement travaillées en terrasses de culture. Alors nous avons pu admirer de visu ces (...)

Ethiopie et la Croix

article de presse paru dans le journal LA CROIX sur l’Ethiopie chrétienne, par Dominique Gerbaud, paru le 27 février 2009. De quoi donner encore plus envie d’aller dans ce pays... Envoyé par Fredy Martinage le 11/03/09
 

SOCOTRA, île merveilleuse du Yémen

SOQOTRA Île Trésor du Yémen Nous avons enrichi le parcours de cette exposition avec des documents inédits, récents et anciens, textes de Jean-Louis Guebourg, photographies de José-Marie Bel, aquarelles originales et collection de Mike Langman (oiseaux) et Diccon Alexander (plantes) et Rob Hume. Au regard de nos connaissances sur cette île, il nous a aussi semblé intéressant de vous faire découvrir les principaux écrits des anciens explorateurs, voyageurs et marins qui ont relaté, en leur temps ses caractéristiques si particulières : Pline l’ancien, Marco Polo, Don Joam do Castro, les Corsaires malouins, ainsi que Kammerer, historien d’exception. Présent, et avenir de cette île - un des derniers joyaux terrestres - sont désormais aux mains des Yéménites du continent. Sans complaisance, nous montrons (...)

Actualités photographiques : mise à jour en mai 2010

Voici en complément dans cette rubrique, un dossier iconographique de l’artiste Ethiopienne ASTER ABEBE, dont nous consacrons dans ce site un article lié à sa visite en France et à l’exposition présentée à Tourtour en juillet 2009.

FELIX AIRWAYS remplace YEMENIA

Etonnant, surprenant même ! nous avons appris ces jours-ci, en septembre 2008, la création d’une Nouvelle compagnie au Yémen : Felix airways (Felix est un mot latin signifiant : heureux, tiré de l’appellation légendaire depuis la visite - l’expédition des Romains par Aelus Galus en 24 avant J-C - qui a donné le nom du Yémen, Yamin... en ARABIA FELIX, Arabie heureuse, lié à son bonheur de vivre et la verdoyance de sa nature). Voici ci-dessous l’annonce de cette inauguration publiée en anglais dans le journal Yemen Observer semaine du 30/08 au 07/09, écrit par le journaliste Mohamed Al-Kibsi, à Sanaa.
 
Note de mai 2009 : nous vous informons que le Yémen est désormais desservit par deux lignes intérieures : Yémen Airways et Felix Airways, et qu’il faut bien vérifier les horaires et destinations. Il se trouve que les conditions (tarifs, poids des bagages, modalités, contrats...) sont très différents... La compagnie Yémen Airways (ou Yemenia) peut délivrer à l’étranger des billets pour Felix Airways. Renseignez-vous auprès de leurs agences. Information : été - automne 2008 : Nous sommes fort étonnés de la création "subite" de cette compagnie, sans doute filiale de Yemen Airways (ex compagnie de l’ex Nord Yémen (RAY), qui pour raison d’unité, de réunification des deux Yémens, avait en 1994 "avalée" l’ex compagnie, ALYEMDA, de l’ex Yémen du Sud (RDPY). Pour mémoire : la flotte de Yemenia est composée d’Airbus (...)

Sans titre

Une exposition sur l’Erythrée en 2011... mais toujours d’actualité ! Citation : « [Là tu verras] l’Érythrée rouler ses flots sacrés sur un sable rougi, et s’étendre non loin de l’océan, ce lac aux reflets d’airain, ce lac, source de richesses pour l’Éthiopien, où le soleil, qui voit toute chose, vient plonger sans cesse son corps immortel et par les chaudes ablutions d’une eau doucement pénétrante retremper l’ardeur de ses coursiers fatigués. » Strabon citant : Prométhée déchaîné d’Eschyle .Cf Ahrens : Aeschyli fragmenta. Exposition en préparation à l’Espace Reine de Saba : saison 2012 - 2013 : Explorateurs en mer Rouge et océan Indien avec une partie importante concernant les divers rivages de la mer Rouge... durant plusieurs siècles... Explorateurs tels Ibn Battutâ, Marco Polo, Don Joao de Castro, Valentia, (...)

Nouvelles informations sur les voyages

Dans le cadre des voyages en partenariat que nous faisons dans cette région depuis 1980 : Yemen, Socotra, Ethiopie, Eryhtrée..., à tous moments vous pouvez nous joindre, nous demander des renseignements, des informations sur la préparation de votre voyage, conseils sur les agences françaises, locales. Nous pouvons aussi vous préparer un itinéraire "à la carte", le voyage de votre rêve.... a bientôt.

F.A.Q. des voyages

Chère Amie, cher Ami : prière de nous contacter, comme vous le pouvez : Courriel : reinedesaba2@orange.fr Site internet : www.espacereinedesaba.org Téléphone, répondeur aux heures d’ouvertures : 01 43 57 93 92 Pour toutes demande d’information par écrit : joindre une enveloppe + trois timbres. Merci. Cependant, voici les principales questions qui nous sont régulièrement posées, et que l’on ne peut répondre bien évidemment par E-mail ou courrier. QUESTIONS CONCERNANT LE YEMEN : Elles sont toutes consignées dans le "Guide, préparations à la découverte du Yémen" (épuisé, réedition prévue en 2006). Les questions (authentiques) qui nous sont posées... Peut-on y aller ? Qui va au Yémen ? Portraits de voyageurs. Le Yémen est-il à la mode ? Pourquoi le Yémen est-il attirant ? Le Yémen est-il dangereux ? (...)

Préparation au voyage dans la région

Vous souhaitez aller au Yémen, en Ethiopie et dans la région... vous en rêvez... Pourquoi pas ? Même suite aux événements des 9 et 11 septembre 2001, et à leurs répercussions (... ?), et sauf mentions contraires (qui en tout état de cause, doivent être vérifiés et confirmés), vous pouvez y aller sans risque, mais sachez qu’il faut prendre des mesures : Ambassade du Yémen et service consulaire. 25, rue Georges Bizet, 75016 Paris, M¡ Alma Marceau. Tél : 01 47 23 61 76. Fax : 01 47 23 69 41. Consulat ouvert pour les visas du lundi au vendredi de 10 h à 13 h. (60 euros + 2 photos, + formulaire, compter 2à 5 jours). en cas de voyage individuel : billet d’avion, vérifier s’il faut un billet aller-retour. Billet normalement à présenter pour l’obtention du visa. Renseignez-vous sur place auprès des (...)

ETHIOPIE... à découvrir (mise à jour le 30 janvier 2012)

L’Éthiopie compte autant de langues que d’ethnies : plus de 80, sans parler des innombrables variétés linguistiques (plus de 200 dialectes). Incontestablement... c’est un des plus beaux et passionnants pays du monde !
 
Lire sur notre site : divers articles sur l’Ethiopie, et sur notre forum (participation active). N’hésitez pas à nous contacter. Intéressez-vous à ce pays fabuleux, à son peuple, à son histoire. Ne soyez-pas inactif, même sur le net... merci de votre intérêt. Note le 30 janvier 2012 : quoi qu’on dise (ou imagine, c’est pire) : VOUS pouvez aller en Ethiopie en toute sécurité (ou presque...). Nous déconseillons cependant, et ce n’est pas nouveau, d’aller chatouiller les Afars, peuple "libertaire", fier, armé, qui n’aime pas les touristes et les photographes béats... (c/f : récent problème en janvier 12)... Nos commentaires : Séjourner en Ethiopie peut faire partie des très grands moments de la vie. Ce vaste pays demande du temps (pour les voyageurs solitaires) ou une bonne organisation pour un voyage en (...)

YEMEN à découvrir... (mise à jour le 30 janvier 2012)

Le Yémen est réputé être un des plus beaux pays du monde, au peuple attaché à ses traditions, et très accueillant.

Nous vous recommandons de lire l’article de Jean-Claude Guillebaud (Télérama n°3064, pp 46-48, 1er octobre 08) ou lire... suite en fin d’article.


 
LIRE CI-DESSOUS, et jusqu’au bout de la page, merci... Le 30 janvier 2012 : Le président Saleh vient donc de ceder son pouvoir tenu depuis 1978... après des mois de "révolution" pacifique et de répressions et de tumultes. Des élections sont prévues le 21 février 2012. Nous avons depuis plusieurs mois recommander de ne pas aller au Yémen, et de suspendre tout séjour. Néanmoins des touristes et voyageurs, surtout Italiens et Tchèques y sont allés ; Nous y avons même fait une mission d’étude durant le mois de mars 2011. Espérons donc, que dans les mois à venir, ce pays fabuleux retrouvera calme, sagesse, paix et prospérité... et ainsi, le pays se rouvrira sans grand risque aux voyageurs... A la date du 25 juin 2011 : Evidemment, nous recommandons à tout visiteur de suspendre leur séjour au Yémen, même, (...)

Espace Reine de Saba - 30 rue Pradier - 75019 Paris - Tél / Fax : 01 43 57 93 92 - Contact