COMMENT çA VA BIEN ! Les SECRETS DE L’ENCENS... 9 décembre 2013
COMMENT CA VA BIEN ! ÉMISSION DU 09/12/2013
extrait : http://www.france2.fr/emissions/com...
Isabelle Cadd part à la découverte des secrets de l’encens ...le premier étant d’ailleurs qu’il est avant tout un arbre ! La suite en vidéo... à voir en direct le 9 décembre 2013 puis sur le site de France 2. Reportage en compagnie de José-Marie Bel, ethno-botaniste et spécialiste de la région des Boswellia, les fameux encensiers... Exposition et vente de résines (encens et myrrhe divers et authentiques), objets et livres : nous contacter : 01 43 57 93 92) et pack spécial CCVB (11 euros, port compris, France). > reinedesaba2@orange.fr
Reportage en compagnie de José-Marie Bel, ethno-botaniste et spécialiste de la région des Boswellia, les fameux encensiers... Exposition actuelle "ADEN, Arthur RIMBAUD, enfer et paradis" jusqu’au 28 décembre (et prolongée du 6 janvier au 19 février 2014, le thème de l’encens, si cher à Arthur Rimbaud est abordé et présenté) et vente de résines (encens et myrrhe divers et authentiques : nous contacter : 01 43 57 93 92) et pack spécial CCVB (11 euros, port compris, France).
Reportage "les secrets de l’Encens" > extrait : http://www.france2.fr/emissions/com...
Reportage en tout début d’émission de 3 mns 10 s à 8 mns 17 s (puis suite avec commentaires sur le plateau jusqu’à 12 mns 40 s)
>>> L’Espace Reine de Saba propose un pack spécial, pot d’encens pur (valeur : 5 euros/pot), Boswellia Sacra, OU de Myrrhe pure, Commiphora Myrrha + rouleau de 10 pains de charbon compact naturel avec emballage et port ( France) : 11 euros ttc. Dom-tom : 15 e. Pour deux pots + un rouleau/emballage et port (France) : 18 e. > Trois boites 5 x 3 : 15 euros + un rouleau de charbon+ emballage/port (8 euros) : 23 euros Plus de produits et autre destination : nous consulter, merci.
UN LIVRE : Botanique au Pays de l’Encens, José-Marie Bel et Théodore Monod, mission d’exploration au Yémen, à la recherche des derniers encensiers ; Ed ; Amyris. Disponible sur place (30 e, dédicacé) et sur commande (30 e + port, 6,30e, France). NOUS CONTACTER : > reinedesaba2@orange.fr
EXPOSITION ACTUELLE à l’Espace Reine de Saba (jusqu’au 28 décembre, tlj sauf lundi, 14h30 - 18h30) prolongée du 11 MARS AU 9 MAI 2014, puis ensuite exceptionnellement (avec une scénographie différente) du 20 MAI au 30 JUILLET 2014.
ADEN - Arthur RIMBAUD… ENFER & PARADIS. Histoire de la cité-volcan antique d’Arabie et du lumineux poète en exil (errance, négoce, exploration, écriture, trafic et agonie). Exposition exceptionnelle prolongée plusieurs fois depuis son ouverture au public : Dates : du mardi 10 septembre au samedi 28 décembre 2013 (prolongée du 6 janvier au 19 février 2014, puis – à l’étude - ensuite de mars à mai 2014)
La vie d’Arthur Rimbaud ; « poète Voyant » ayant quitté l’Europe en 1874, parcourant le monde et s’installant en 1880 sous l’implacable soleil d’Aden et en Abyssinie. 17 années de préparation pour une exposition d’exception : Les premières photographies albuminées datant des années 1856 - 1890, inédites et exclusives, incunables, ouvrages, cartes, plaques de verres peintes, photographies du XX ème siècle, gravures, étoffes, objets du café et ethnologiques exceptionnels et maquettes d’architectures et de paysages. > Photographies anciennes dévoilées récemment représentant Rimbaud (dont le « Coin de table ») dans les années 1885, ayant soulevées des débats animés. > Scénographie liée à l’ouvrage prémonitoire d’Arthur Rimbaud « Une Saison en Enfer » écrit en 1873.
Exposition initiée par José-Marie BEL, ancien président de l’Association les Amis de Rimbaud et architecte-décorateur de la Maison Rimbaud à Aden. Iconographie sur demande, merci.
Espace Reine de Saba 30, rue Pradier 75019 Paris. M°Pyrénées/Buttes-Chaumont -Bus 26 Téléphone : O1 43 57 93 92. Ouvert du mardi au dimanche de 14h30 à 18h30 (fermé les 11 novembre, 25 décembre). PAF. Conférencier et groupe du RV.
Ce jour, dimanche 10 novembre 2013, entre 16 h et 16h45 un événement très particulier s’est déroulé devant le mur des Fédérés au cimetière du Père Lachaise à Paris…
Une équipe de choristes aguerris, bien que le soleil caressait encore la cime des arbres et des immeubles derrière le Mur… s’est mis ! Oh surprise à chanter, - sans doute pour ma première fois à Paris, et certainement ici : la chanson des fusillés de la Guerre de 14 – 18 : la fameuse chanson de CRAONNE !Quelle affront ! (Ah… front) ; Quelle audace !
Ils étaient 13, non 14 avec le chef de chœur, un certain Bruno D. ! La gorge bien chaude, peut-être pas pour toutes… douce, forte, puissante, engagée, enrôlée ! Mais/et ce fût un moment d’exception : la force des paroles de cette chanson contée à la manière d’une jolie ballade printanière (ou automnale…) est puissante, touchante, terrible ! Contraste entre la relative gaîté (céleste… des défunts, ou fusillés parce-qu’insoumis) et ces paroles choisies qui sont encore chuchotées, et interdites en lieu public, et en lieu militaire. Cette équipe/chorale dégageait un esprit chargé de générosité et d’altruisme... sans aucune volonté polémique. Beauté du rendez-vous, du symbole, valeur profonde de l’effet, de la mémoire, de l’histoire des hommes et des combats inutiles ! hélas... Guerres de 70, 14-18, 39-45 et tant d’autres...
Bravo à cette initiative courageuse, si on peut dire, car l’équipe en a franchement vu d’autres…, - ce jour de la mort d’Arthur Rimbaud (10 novembre 1891, à Marseille), lui qui a dit avoir connu (et participé) à la Commune Paris !, jour aussi de la chute d’un autre mur « le Mur de Berlin –. Une rencontre ce jour frais et légèrement venteux, chantée à belles voix à deux reprises devant des amis, et quelques promeneurs du Dimanche, fort étonnés.
Il semblerait qu’au moment du début des commémorations des terribles années 14 – 18… que les CRAONNIERS sévisseront ici et ailleurs, et selon nos oreilles éclairées, demain, 11 novembre à 15 h, du côté de la Gare de l’Est ! Bons entendeurs ! Allons enfants… allaient-y !
RENDEZ-VOUS : Lundi 11 Novembre entre 15h00 et 15h30 sur place, Place du 11 Novembre 1918 (esplanade de la Gare de l’Est)… <<<< ça ne s’invente pas !
Et dans d’autres lieux bien sûr…
Ils étaient cent, ils étaient mille, bientôt ils seront des milliers ! et dire, qu’il y a quelques semaines, on allait se mettre dans le guêpier syrien, mais tout cela est vite oublié. La chanson de Craonne raisonne en nous tout comme une autre… d’un insoumis… celle du Déserteur.
Nota : Un récent reportage à la télévision soulève le voile de l’opprobre qui pourchasse encore de nos jours, dit-on la centaine de famille française (et du nord-est de la France), mais certainement plus, peut-être plusieurs centaines de familles. Elles ont non seulement vécu la tragédie de perdre un proche, un homme, un jeune, pas si lâche que ça… mais, elles ont dû supporter durant des décennies le regard du pouvoir, de l’état, du clergé, des voisins et des amis…
Il n’y a pas de mémoire courte, pas pour tous…
JMB/10/11/13
Sources :
La Chanson de Craonne (du nom de la commune de Craonne) est une chanson contestataire, chantée par des soldats français durant la Première Guerre mondiale, entre 1915 et 1917. Elle est interdite par le commandement militaire qui la censure en raison de ses paroles antimilitaristes (« on s’en va là-bas en baissant la tête », « nos pauvr’ remplaçants vont chercher leurs tombes »), défaitistes (« c’est bien fini, on en a assez, personne ne veut plus marcher ») et subversives incitant à la mutinerie (« c’est fini, nous, les troufions, on va se mettre en grève ») alors qu’une guerre est en train de se livrer sur le territoire national. Cette chanson politiquement engagée (à l’extrême-gauche) a des visées anticapitalistes quand elle fustige « les gros », « ceux qu’ont le pognon » et « les biens de ces messieurs là ». Elle est contemporaine de la révolution bolchevique de 1917 qui a entraîné, en France, la mutinerie des soldats communistes russes à La Courtine et, sur le front de l’Est, la débandade et le retrait des troupes russes (alors alliées à la France). Une des versions de cette chanson censurée est publiée, après la guerre, en 1919 par l’écrivain et journaliste communiste Paul Vaillant-Couturier sous le titre de Chanson de Lorette.
Histoire de la chanson : Le contexte
La Chanson de Craonne est connue pour avoir été entonnée par les soldats qui se sont mutinés (dans une cinquantaine de régiments de l’armée française) après l’offensive très meurtrière et militairement désastreuse du général Nivelle au Chemin des Dames. Au cours des combats, les soldats français, partant de la vallée de l’Aisne, devaient « monter sur le plateau » tenu par l’armée allemande. Le général Pétain, nommé le 17 mai 1917 au poste de général en chef des armées françaises en remplacement du général Nivelle, parvient à rétablir la discipline au sein des régiments touchés par les mutineries, en alliant condamnations exemplaires et mesures d’amélioration des conditions de vie des soldats. Plus de 500 mutins ou assimilés sont condamnés à mort (dont 26 effectivement exécutés).
L’origine de la chanson
Cette chanson anonyme a sûrement plusieurs auteurs. Elle a continuellement évolué au cours de la guerre en fonction des lieux principaux de combat. Elle apparaît sous le nom de La Chanson de Lorette, « complainte de la passivité triste des combattants »3 évoquant la bataille de Notre-Dame de Lorette à Ablain-Saint-Nazaire se déroulant entre septembre 1914 et septembre 1915. Ensuite, la chanson est transformée pour évoquer le plateau de Champagne au cours de l’automne 1915. En 1916, elle devient une chanson sur Verdun, le refrain devient :
Adieu la vie, adieu l’amour, Adieu à toutes les femmes C’est bien fini, c’est pour toujours De cette guerre infâme C’est à Verdun, au fort de Vaux Qu’on a risqué sa peau [...]
Le lieu évoqué dans la chanson
Les restes du village dévasté de Craonne, aujourd’hui. La chanson est associée aux mutineries de 1917 et le refrain subit une nouvelle transformation :
C’est à Craonne, sur le plateau Pour l’occasion, le village de Craonne gagne une syllabe (Craonne se prononce habituellement krɑn, la chanson dit krɑɔn/ pour avoir le compte de syllabes). Le plateau dont il est question est le plateau de Californie qui surplombe le village. En effet l’endroit est le lieu de terribles combats à partir du 16 avril 1917 : la 1e division d’infanterie qui monte à l’assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Puis le 4 mai, une seconde offensive est lancée par la 36e division d’infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne et à la progression sur le plateau de Californie4. La chanson de Craonne a été interdite en France jusqu’en 1974, date à laquelle Valéry Giscard d’Estaing en a autorisé la diffusion sur les ondes.
Paroles
Plusieurs variantes de la chanson sont attestées. Les paroles les plus connues sont celles publiées par Paul Vaillant-Couturier, lui-même issu d’une famille d’artistes lyriques parisiens5, selon deux versions légèrement différentes : celle de 1919 parue dans La guerre des soldats et une autre, parue dans le journal Commune, en 1934. L’écrivain anarchiste Henry Poulaille, soldat sur le Chemin des Dames a publié en 1937, une variante dans Pain de soldat : 1914-1917.
Musique
La chanson a été écrite sur l’air de la chanson Bonsoir M’amour7, procédé fort utilisé pendant la Grande Guerre. Bonsoir M’amour, paroles de Raoul Le Peltier, musique de Adelmar Sablon (pseudonyme de Charles Sablon) sur un mouvement de valse lente, est publiée aux éditions Valsien en 1911. Créée par Karl Ditan et chantée par de nombreux artistes, dont Emma Liebel, la chanson obtient un grand succès. Les reprises contemporaines de La chanson de Craonne sont souvent exécutées dans le style de la valse musette, avec accompagnement d’accordéon. C’est notamment le cas des versions de Tichot, des Amis d’ta femme, de Gérard Pierron, de Marc Ogeret ou de Marc Perrone. L’opposition entre une musique dans le style guinguette renforce par opposition le tragique du texte, comme c’est le cas par exemple pour Le Temps des Cerises.
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