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L'univers de l'Espace
Reine de Saba










Piratage Golfe d’Aden


Hélas, le piratage est toujours d’actualité en cette fin d’année 2008, avec plusieurs navires séquestrés sur les rivages du Puntland et en Somalie...

Récemment, le PONANT repassant dans ces eaux "troublées", en route pour Oman (Mascate, arrivée prévu le 11 décembre) a été retardé en raison des craintes d’une nouvelle attaque revanche de l’aventure d’avril 2008. Comme d’autres navires, il a été retardé et escorté (avec à bord 11 membres commandos GIGN) afin d’être protégé, et qu’il puisse - sans encombre - effectuer ses croisières dans le Golfe d’Oman et dans les Emirats. Actuellement, le 22 décembre, le Ponant arrive en Inde, faisant une escale à BOMBAY, et poursuivant ses croisières vers les Maldives puis les Seychelles. Bon vent au PONANT, à son sympathique Commandant Patrick MARCHESSEAU et à son équipage. >> à lire l’ouvrage "Prise d’otages sur le Ponant", le récit du capitaine, de Patrick Marchesseau. Collection Document aux éditions Michel Lafon. Septembre 2008. Récit clair, franc, à coeur ouvert, objectif et passionnant par un amoureux de la mer, de son voilier et de sa famille.

ci-dessous, voici un curieux article déniché sur le net :

Site de la Fédération Royaliste Provençale (idées et activités des royalistes – L’Action Française en Provence) L’affaire du "Ponant" : piraterie ancienne et actuelle Quelques saines vérités historiques sont rappelées par le professeur Jean CHELINI, fondateur de l’Institut d’Histoire et de droit canon, dans un "Point de vue" publié par "La Provence" de dimanche 20 avril 2008. Le titre en est "Le retour des Barbaresques".

L’attaque du"Ponant" par des pirates au large de la Somalie nous rappelle brutalement qu’à l’intérieur des pays où le pouvoir politique vacille, les brigands coupent les routes et les pirates infestent les côtes. Aux XVIIe et XVllIe siècles, dans les états barbaresques qui échappaient de fait à l’autorité du sultan, sur toute la façade méridionale de la Méditerranée, de Gibraltar à l’Egypte, foisonnaient des bandes de pirates, bénéficiant de la complicité tacite des pouvoirs locaux. Ils prenaient les bateaux marchands à l’abordage, pillaient les cargaisons et emmenaient les matelots survivants et les passagers en esclavage. La flotte de l’ordre de Malte et la marine royale coopéraient pour combattre les Barbaresques, sans, réussir à éliminer totalement les pirates qui trouvaient refuge sur leurs côtes. En dernier ressort, des ordres religieux recueillaient des fond en Europe pour racheter les captifs sur les marchés du Maghreb. La sécurité revint au milieu du XIXe siècle, après la conquête de l’Algérie par la France. Aujourd’hui, spectaculairement, l’insécurité s’est transportée dans la Mer Rouge, le Golfe d’Aden, sur la côte somalienne dans l’Océan Indien, ainsi que dans le Golfe Persique. Comment se débarrasser de ces nouveaux Barbaresques ? L’intervention rapide des forces navales et aériennes françaises a permis d’intercepter à terre, dans le désert somalien, une partie des pirates et du butin.C’est clairement dans ce sens qu’il faut organiser la riposte et mieux encore la prévention ! N’est-il pas possible que par délégation des Nations Unies, en accord avec la Somalie qui semble disposer à le donner, des actions concertées soient menées à partir de Djibouti pour anéantir les bases maritimes et terrestres de ces bandes, détruire leur flottille et que, par ailleurs, soient repérés et gelés les comptes où sont déposés les produits de leurs rapines ? Serions-nous, au XXIe siècle, épaulés par les instances internationales, moins efficaces que la flotte de la Religion (c’est ainsi que l’on appelait la flotte de Malte dans la Méditerranée) et la Royale réunies ?

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