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L'univers de l'Espace
Reine de Saba











Hommage à Arthur RIMBAUD à Marseille

10 novembre 1891 - 10 novembre 2009


Et oui, 119 ans après sa disparition, certains pensent à lui...

Plaque, bouquet et banc à la Conception Enquête de l’ami anonyme : Ah bon, deux jours passés à Marseille, belle et grande ville, étonnante, surprenante, désarçonnante aussi, colline, avenue, ruelles sombres et étroites où l’on doit jongler à travers les déjections de chiens... vent, soleil, mistral... bref, multiples rendez-vous, dont deux pour tenter d’intéresser la Direction des Musées de Marseille (pour l’instant, et depuis, hélas 20 ans ! très indifférente à "celui" qui est à été amputé à Marseille au printemps 91, puis de retour d’un été épouvantable dans les Ardennes, est revenu agoniser durant des semaine à la "Conception" pour y mourir à côté de sa soeur Isabelle, le 1à novembre au matin. Vraiment, nous attendons une réponse positive à cette proposition d’exposition - hommage à Rimbaud, pour 2013, avant, après ! Alors, avant de reprendre un train, je me suis lancé dans cette longue rue Saint Pierre, qui mène à ce grand hôpital de la Conception (quel nom pour celui qui y meurt !), complètement rénové. Il m’aura fallut mener enquête afin de retrouver l’emplacement de l’ancienne plaque (que j’espérais retrouver)... Rimbaud, hélas - on sait plus où est Michael Jackson - on ne sait pas grand chose de lui, ni de sa plaque... alors, comme de coutume, j’ai fonctionné à l’instinct, et suis naturellement arrivé dans ce hall, devant la plaque, nouvelle, blanche, plus grande, "moderne... quoi ? vous avez dit "moderne" ?) avec le même texte, ou presque (je vais vérifier) ; des passants et patients indifférents à mon arrêt, ... et je suis allé spontanément dans une des entrées de cette usine à soigner, dans le jardin parking, où feuilles d’automne, papiers sales se faisaient concurrence, et j’ai trouvé un arbuste fleuri de rosaces blanches, j’ai coupé délicatement un fragment pour l’apposer dans la plaque en respectant un silence. Je pensais à sa famille, à Jacqueline Teissier-Rimbaud, à Viviane Morel-Izambard, à certains membres de l’association Les Amis de Rimbaud. Personne autour, mais la pensée de cet homme qui m’anime tous les jours. Je m’en suis retourné par la rue Ferrari, prendre les journaux, qui parlaient de la Chute du Mur (de Berlin), de d’un autre homme que j’aime profondément et qui vient, lui aussi de passer sur l’autre rive : Claude Lévi-Strauss.

Vie fragile, passionnante, dérisoire, je pense également à Théodore Monod qui aura franchi son passage voilà bientôt 9 ans, le 22 novembre 2000. Je pense aussi et bien sûr à mes enfants, aux projets et à cette aventure exhaltante qu’est la vie.

Jean-Pierre Pinpouch

Nouvelle plaque apposée dans le hall de l'Hopital de la Conception

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